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Campagne de terrain du GRIMP

Cambridge Bay au Nunavut, Arctique canadien

Groupe de recherche interdisciplinaire sur les milieux polaires (GRIMP)
Groupe de recherche interdisciplinaire sur les milieux polaires (GRIMP)
Photo : fournie

Arctique Canadien, Nunavut, Cambridge Bay. La neige, le froid, l’immensité blanche. Le travail de terrain, la collecte de données. L’immersion dans une communauté inuit. Les déplacements en motoneige à travers la toundra.

Ce sont dans ces conditions, et avec pour objectif la campagne de terrain annuelle, que le Groupe de Recherche Interdisciplinaire sur les Milieux Polaires (GRIMP) s’est dirigé vers Cambridge Bay au printemps dernier. Le groupe était composé pour l’occasion du professeur Alexandre Langlois et de son étudiante et étudiants gradués Coralie Gautier, Guillaume Couture, Daniel Kramer, Simon Levasseur et Julien Meloche (Université de Sherbrooke), ainsi que du chercheur Ludovic Brucker (NASA) et de la chercheure Cheryl-Ann Johnson accompagnée de sa collègue Erin Neave (Environnement et Changement climatique Canada).

La campagne de terrain avait plusieurs objectifs scientifiques : collecter des données sur la neige et ses caractéristiques physiques (épaisseur, densité, température, type) en lien avec la végétation présente, collecter des données sur la glace de mer et ses caractéristiques (épaisseur, date de fonte), et obtenir des connaissances traditionnelles sur les caribous de Peary et leur migration. Tous les membres du GRIMP ont participé à la collecte des données pour atteindre les objectifs de la campagne de terrain, car travailler en équipe et collaborer est le modus operandi du GRIMP.

Sur le terrain
Sur le terrain

Photo : fournie

Ainsi, à la fin des trois semaines de terrain, plus de 80 puits de neige ont été réalisés sur différents écotypes de la toundra pour valider l’effet de la végétation sur les propriétés de la neige; les vols de drones ont permis de mesurer l’épaisseur de neige à distance ainsi qu’obtenir une approche plus globale de l’interaction entre le pergélisol et l’atmosphère. L’épaisseur de la glace de mer et la rapidité de formation de polynies (ouverture d’eau libre en hiver, sur la banquise) ont été évaluées; la station météorologique prenant des données annuelles a été remise en fonction; les caractéristiques géochimiques de la neige ont été mesurées; des rencontres avec les membres de la communauté détenant des connaissances sur les caribous ont été entamées.


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