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Campagne de terrain du GRIMP

Roger's Pass, Colombie-Britannique, Canada

Puits de neige et mesure de résistance géolocalisée en arrière-plan
Puits de neige et mesure de résistance géolocalisée en arrière-plan

Photo : fournie

Cette année, la campagne de terrain neige alpine du GRIMP a eu lieu de mars à mai 2019 dans la vallée de Roger’s Pass dans le Parc national des glaciers du Canada en Colombie-Britannique. L’objectif principal de la campagne était de récolter des données in situ pour trois projets de doctorat.

Le premier projet, porté par Francis Meloche et réalisé en cotutelle entre l’Université du Québec à Rimouski et l’Université de Sherbrooke vise à mieux comprendre la variabilité spatiale des couches faibles dans le manteau neigeux en vue d’améliorer la prévision du risque d’avalanche. Pour ce faire, une pente expérimentale a été choisie et des mesures de résistance de la neige ont été réalisées. Les points de mesures sont géolocalisés précisément à l’aide d’un système GPS différentiel dans le but de pouvoir créer ensuite un modèle 3D de la résistance du manteau neigeux dans la pente étudiée.

Mesure de la teneur en eau liquide à l'aide du Denothmeter
Mesure de la teneur en eau liquide à l'aide du Denothmeter

Photo : fournie

Le second projet, mené par Jean-Benoît Madore et dirigé par le professeur Alexandre Langlois a pour but d’améliorer la modélisation de la percolation de l’eau dans le manteau neigeux. Diverses expériences et relevés sont effectués pour atteindre cet objectif, notamment la mesure du profil vertical de la teneur en eau liquide au sein du manteau neigeux à l’aide de plusieurs instruments dont la physique de mesure est différente.

Mesures de terrain d'humidité
Mesures de terrain d'humidité

Photo : fournie

Enfin, le dernier projet est réalisé par Paul Billecocq et dirigé par le professeur Langlois également. L’objectif principal de ce projet est de contribuer à l’amélioration de la détection de la dynamique de fonte du manteau neigeux à l’échelle d’un massif montagneux. Pour ce faire, la télédétection radar est utilisée et des mesures terrain d’humidité dans le manteau neigeux sont réalisées en synchronisation avec les passages du satellite. Une des applications principales de ce projet serait de mieux anticiper les cycles d’avalanches humides qui sont particulièrement destructeurs.


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