Potentiel apicole du Québec par l’observation de la Terre et l’intelligence artificielle

En partenariat avec le Centre de recherche en sciences animales de Deschambault, Mickaël Germain et Yacine Bouroubi du Département de géomatique appliquée ont obtenu une subvention du Programme Innov’Action (MAPAQ) dans le but de développer une méthode d’estimation du potentiel apicole du Québec, en utilisant l’intelligence artificielle et les données géospatiales. Cette subvention permettra de financer le projet doctoral (en cours) de Guy Armel Fotso Kamga ainsi que deux projets de maîtrise.

Guy Armel travaille sur la modélisation du potentiel apicole en fonction des conditions biotiques (abondance et diversité florales) et abiotiques (topographie, météo, occupation du sol, etc.) du territoire et sur l’utilisation des données d’observation de la Terre (OT) pour dériver ces informations. Par exemple, les plantes mellifères seront détectées par application des architectures « CNN-RNN » aux séries temporelles d’images satellites Planet; la température au sol sera calculée à l’aide des images Landsat-8; la forme du terrain sera dérivée des MNT lidar; etc.

Le premier projet de maîtrise permettra de valider, à l’aide d’images de drone et de campagnes terrains, les cartes d’abondance et de diversité florales. Le second projet de maîtrise vise à développer une plateforme web permettant de diffuser les cartes de potentiel apicole aux utilisateurs. L’outil développé servira aux apiculteurs afin de mieux gérer la distribution des ruchers, permettant une augmentation du nombre de ruches sur le territoire québécois.