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Écrire pour se réconcilier

Date :
Lundi 30 septembre 2024
Heure :
De 17 h à 18 h 15
Type :
Conférences et séminaires
Lieu :
Auditorium de la Faculté d'éducation (A2-1016), Campus principal

Audrey-Lise Rock-Hervieux Photo : Fournie
Description : Dans le cadre de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, un entretien avec l’écrivaine et blogueuse Audrey-Lise Rock-Hervieux, qui se déroulera à l’Université de Sherbrooke, mettra en lumière l’importance des cultures autochtones à travers l’écriture et la création.

Après avoir rappelé la signification de cette journée de sensibilisation à l’histoire des Premiers peuples, Audrey-Lise Rock-Hervieux présentera sa propre démarche d’autrice du blogue Maman autochtone. Elle abordera l’écriture en tant qu’outil de résistance et de préservation culturelle, montrant comment les récits écrits permettent de documenter, de protéger et de revendiquer l’identité autochtone. Elle parlera de son blogue qui se veut un espace pour décrire les réalités autochtones et préserver les traditions et les savoirs innus. Elle soulignera également le rôle important que jouent l’écriture et la création dans le processus de réconciliation. Réaffirmant l'importance de recevoir une éducation décolonisée, elle proposera une réflexion sur l’avenir de l’écriture autochtone, en incitant à la diversité des voix et à une réconciliation active à travers la création.

À propos d'Audrey-Lise Rock-Hervieux

Audrey-Lise Rock-Hervieux est conférencière et fondatrice du blogue Maman autochtone. Originaire de Pessamit, cette mère innue dévouée se consacre aux enjeux autochtones. Après six ans à œuvrer en éducation, elle s'est réorientée pour mieux servir sa communauté. Étudiante en gouvernance autochtone, elle a travaillé avec Puamun Meshkenu, renforçant son engagement envers le bien-être des peuples autochtones. Elle a également participé à des programmes spécialisés comme ceux du CIERA et de Femmes autochtones du Québec, pour défendre les droits et l’émancipation autochtones.

Impliquée dans de multiples projets, dont un court-métrage avec Wapikoni Mobile, elle est également collaboratrice de Terre Innue. Son engagement pour la protection du territoire a été reconnu par l’attribution du titre de gardienne du territoire, à l'Université Laval. En reconnaissance de son discours au Sénat, elle a remporté un prix dans la catégorie « revendiquer une éducation à l'image des peuples autochtones », lors du Gala Mammouth de Télé-Québec.