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Le ministre Réjean Hébert dévoile le mandat confié à la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées

Marie Beaulieu, professeure à l'École de travail social de l'Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées.
Marie Beaulieu, professeure à l'École de travail social de l'Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées.

Photo : François Lafrance

Le 2 décembre dernier, le ministre de la Santé et des Services sociaux et ministre responsable des Aînés, le docteur Réjean Hébert, a dévoilé les détails du mandat qui a été confié à la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées. La titulaire de cette chaire est Marie Beaulieu, professeure à l'École de travail social de l’Université de Sherbrooke, et chercheure au Centre de recherche sur le vieillissement du CSSS-IUGS.

Le mandat de la chaire se divise en trois segments. Il consiste, d’une part, à :

  • dresser un inventaire canadien et international des textes de loi, règlements ou politiques publiques concernant les mécanismes de dénonciation;
  • décrire les procédures en place pour faire appliquer ces dispositions;
  • recenser les résultats de leurs évaluations, en portant une attention particulière aux impacts de ces dispositifs, obligatoires ou non, sur les pratiques.

La Chaire de recherche verra aussi à dresser, en partenariat avec le Secrétariat aux aînés, un inventaire des instances québécoises pouvant actuellement être mobilisées en situation de maltraitance envers les aînés en milieu d’hébergement, et la manière dont leurs mécanismes respectifs sont mis à profit.

Finalement, le mandat de la Chaire a aussi pour objectif de documenter, à partir d’une recension internationale des écrits scientifiques sur le sujet, l’ampleur, la nature et les circonstances des diverses formes de maltraitance envers les aînés en milieu d’hébergement, ainsi que les stratégies d’actions proposées.

« Nous souhaitons que la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées puisse nous outiller pour mener une lutte à la maltraitance en milieu d’hébergement qui soit la plus efficace possible. La maltraitance est un tabou persistant, et les personnes qui en sont victimes hésitent souvent à en parler. C’est pourquoi il est d’autant plus important de déployer des moyens opérants et efficaces pour la contrer », a fait savoir le ministre Hébert.

Source :

Communiqué de presse publié sur le site Santé et Services sociaux Québec


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