Œuvrer au 3IT
Dans le rôle de Daniel Blackburn, technicien de salles blanches
Aujourd’hui, apprenez sur la profession de technicien de salles blanches par l’entremise de Daniel Blackburn, membre du 3IT.
Être technicien de salles blanches, en quoi ça consiste?
Qu’est-ce que cette profession?
En tant que technicien en salles blanches, je suis appelé à intervenir sur l’ensemble des équipements du LN2 et du LCSM. Principalement, mon travail consiste à entretenir les machines afin de prévenir les bris et les problèmes liés à leur fonctionnement – j’entretiens, je répare, je modifie et j’installe des équipements. À l’occasion, il m’arrive aussi de les opérer lorsqu’ils sont plus complexes, c’est-à-dire plus à risque de se faire endommager par une mauvaise manipulation, comme notre implanteur ionique par exemple.
Qu’a-t-elle de stimulant?
Ce sont toutes les petites réussites qui sont stimulantes dans mon travail, que ce soit de réparer un équipement dont le problème durait depuis plusieurs jours ou de me faire remercier par un ou une collègue, car je lui ai évité une semaine de travail en ajustant la machine dont il avait besoin pour mener à bien son projet.
Le métier que j’exerce consiste à résoudre des problèmes quotidiennement, et rien n’est plus stimulant que d’aider les autres dans la continuation de leur projet en réparant ou modifiant un équipement, par exemple.
De quoi a l’air une journée typique au 3IT?
Règle générale, j’ai toujours une liste de tâches à accomplir, mais une journée typique comprend beaucoup d’imprévus. La plupart du temps, je me fais interpeller : « Daniel, tel problème est arrivé », alors mon plan initial est rapidement modifié. Heureusement, il s’agit rarement de problématiques majeures, alors je peux les régler et poursuivre ce que j’avais planifié. D’ailleurs, les tâches à accomplir ne manquent pas : je n’ai parfois pas assez d’heures dans une journée pour toutes les réaliser!
Pourquoi avoir choisi le domaine scientifique?
C’est un domaine qui me passionne depuis très longtemps. Je me souviens, lorsque j’avais dix ans, je lisais déjà les revues Québec Sciences de mon père. Plus tard, à la suite de mon DEC en électronique industrielle, mes compétences en réparation et mon intérêt pour la science m’ont amené à travailler dans le domaine. La science a donc toujours été quelque chose qui m’attirait et qui m’intéressait.
Quelle place l'interdisciplinarité y occupe-t-elle?
L’interdisciplinarité occupe une grande place dans ma profession. Allant de l’électronique à la plomberie, je possède des connaissances dans plusieurs domaines. Je peux être appelé à travailler sur des chambres à vide pour plasma ou à réparer des cartes électroniques et des pompes mécaniques. Ainsi, j’explore, tous les jours, plusieurs disciplines et cela me permet d’en apprendre davantage sur toutes sortes de choses et d’élargir mon bagage professionnel. C’est enrichissant!
Quel impact désirez-vous avoir sur le monde?
Bien que je n’aie pas d’impact direct sur les projets qui voient le jour ici, au 3IT, je crois que je contribue à leurs avancements. De mon point de vue, si le parc d’équipements est fonctionnel, que le laboratoire est accessible et prêt à être utilisé, les projets peuvent suivre leur cours.
De cette manière, je sens que je participe à leur réalisation et que je constitue un facilitateur dans ces divers projets qui rayonnent souvent à l’international.
À ma façon, je contribue à l’avancement des projets qui voient le jour au 3IT.