Aller au contenu

Journée internationale des femmes et des filles de science

Roza Latifi : la soif d'apprendre

Roza Latifi
Roza Latifi
Photo : fournie

Dans le cadre de la journée internationale des femmes et des filles de science, nous vous présentons l'étudiante au doctorat en génie mécanique Roza Latifi. Poussée par une curiosité et une soif d’apprendre, Roza a décidé de poursuivre ses études au Québec dans le domaine des nanosciences et nanomatériaux au 3IT/LN2. Elle nous partage son parcours et son expérience en tant que femme iranienne dans un univers typiquement masculin.


Pourquoi avez-vous poursuivi des études supérieures dans votre spécialité?

Pour commencer, ma famille, et l’environnement social dans lequel j’ai grandi m’ont toujours encouragé à poursuivre mes études. Avant tout, j’ai décidé d’étudier en science et ingénierie des matériaux parce que les nanosciences et les nanomatériaux ouvrent un large éventail de possibilités. Je pense que, par ma personnalité et ma curiosité, j’étais intriguée par ce domaine. Plus j’en apprends, et plus je désire en savoir plus. Finalement, j’ai décidé de faire un doctorat pour satisfaire ma curiosité, ma soif de connaissances et aussi m’aider à développer mes capacités de résolutions de problèmes..

En tant que femme, comment se sent-on lorsqu’on réussit dans un domaine essentiellement masculin?

Je pense qu’aujourd’hui, grâce à l’égalité des chances données aux femmes, elles ont un impact considérable dans le domaine des sciences. Je crois fermement que les femmes sont celles qui peuvent contribuer le plus à l’évolution des sciences, et cela me rend fière. En tant que femme, je suis vraiment heureuse de pouvoir avoir un impact, même minime, pour faire progresser la science.

Quels conseils donneriez-vous à une jeune fille qui souhaite se lancer dans le domaine scientifique?

Je lui dirais tout d’abord de croire en elle, et que si elle aime vraiment les sciences, d’oser foncer. C’est juste une question de passion, de persévérance et de profonde intégrité. Elle peut suivre les règles que les femmes scientifiques ont forgées dans le passé et qui sont toujours en vigueur, et connaître un grand succès !

Avez-vous une idole scientifique féminine?

Je n’ai pas d’idole, mais plutôt un modèle, je voudrais mentionner Maryam Mirzakhani, qui est la première lauréate de la médaille Fields, la plus prestigieuse distinction en mathématique. En tant que femme scientifique iranienne, elle m’inspire en me montrant qu’il n’y a rien d’impossible pour une femme dans le monde de la science.


Informations complémentaires