Plateforme 3IT.Énergie
Nouvelle garde à la direction
Changement de garde à la direction de la plateforme 3IT.Énergie : le Pr Richard Arès prend les rênes de la direction tandis que Jean-François Lerat devient directeur exécutif.
Professeur Richard Arès, directeur
Que représente la direction de la plateforme énergie pour vous?
À titre de chercheur actif dans le domaine général des énergies renouvelables, et ayant participé à la mise sur pied des infrastructures originales de 3IT.Énergie, j’ai un attachement particulier à cette plateforme. Le 3IT.Énergie est non seulement unique dans sa forme et son mandat, mais cette plateforme constitue une opportunité historique pour la Faculté de génie et l’UdeS de se démarquer à l’échelle internationale, en offrant à sa communauté des infrastructures de génération, et de gestion des énergies renouvelables à l’échelle réelle, en région nordique. Ce positionnement est très précieux et nous devons le développer. Ce défi m’interpelle à titre de chercheur bien sûr, mais aussi à titre de vice-doyen au développement et aux partenariats pour la Faculté de génie, car il s’agit d’un outil de rayonnement et d’attractivité d’une puissance hors norme. Je suis heureux de pouvoir contribuer en aidant à la direction de la plateforme. Je suis appuyé par une équipe extrêmement compétente et enthousiaste devant cette occasion.
Quelle est la force du 3iT Énergie selon vous?
La plateforme 3IT.Énergie est unique à plusieurs égards. En plus d’être structurée et opérationnelle selon les normes de la Faculté de génie, ce qui en soi est déjà parmi les types d’infrastructures collectives les plus avancées au pays, le 3IT.Énergie offre à la communauté la possibilité d’effectuer des études entourant la génération, le stockage et la gestion de l’énergie électrique en condition réelle, et ce dans une région nordique du monde où les données sont essentiellement inexistantes. Les infrastructures et l’emplacement offerts par le 3IT.Énergie, incluant celles qui sont en développement font de la plateforme le seul endroit au monde où de telles études peuvent être faites. Déjà à ce jour, certains de nos partenaires internationaux majeurs nous confirment l’absence de compétition dans notre type d’offre.
Que pouvez-vous apporter à ce laboratoire?
Tout d’abord, à titre de chercheur, j’ai débuté des activités de recherche dans le domaine du photovoltaïque concentré au début des années 2000 avec mon collègue Vincent Aimez. Ce fut le début de la création d’une communauté de recherche sur ce sujet, et bientôt d’autres collègues sont venus la rejoindre (les professeures et professeurs Fréchette, Darnon, Nicolay, Hamon). Bien qu’au départ, les travaux concernaient plutôt les cellules solaires elles-mêmes, les opportunités ont tôt fait de nous amener vers les enjeux d’opération, de déploiement et de connectivité des parcs solaires, et éventuellement dans les questions de transition énergétique vers le solaire, même dans les régions nordiques comme le Québec.
L’engagement récent d’Hydro Québec sur le développement d’une filière solaire est la preuve de la pertinence du sujet. Mon expérience passée dans la création, la gestion et la structuration de plateformes de recherche à la Faculté de génie sera utile dans mon rôle. Je suis intimement impliqué dans l’établissement d’un écosystème d’infrastructures collectives (plateformes) cohérent et complémentaire à la Faculté et le 3IT.Énergie en est une composante essentielle et stratégique. Mon expérience pourra sans doute servir la plateforme.
Pourquoi est-ce important de soutenir la communauté de recherche?
Depuis maintenant une vingtaine d’années, ma communauté de recherche et moi avons travaillé à développer des outils originaux et puissants pour soutenir la recherche en milieu universitaire. Les plateformes de recherche, la chaîne d’innovation intégrée pour le numérique constituée de l’Institut quantique, le 3IT et le C2MI, et plus récemment les deux Zones d’innovation dans lesquelles l’UdeS est impliquée sont des exemples de ces outils uniques, qui éveillent désormais la curiosité du reste du pays. Le « modèle Sherbrooke » fait maintenant école dans plusieurs institutions. Il faut poursuivre notre développement à travers ces outils afin de maintenir ce leadership et continuer de soutenir la communauté de recherche.
Jean-François Lerat, directeur exécutif
Que représente la direction exécutive de la plateforme énergie pour vous?
La direction exécutive représente pour moi la chance de mettre à profit mon expérience en recherche collaborative et applicative pour le développement de la plateforme 3IT.Énergies. C'est être au cœur des décisions d'un domaine que j’apprécie tant, complexe et en pleine évolution : diversification des sources d'énergie (mix énergétique), intégration et gestion (réseaux intelligents), capacité de stockage (batteries), etc. C'est un rôle qui me permettra toujours plus de proposer de nouvelles idées dans une vision partagée, et d’aider nos utilisateurs dans leur réalisation.
Quelle est la force du 3iT Énergie selon vous?
Cette plateforme 3IT.Énergies possède des caractéristiques uniques, par sa taille et localisation ici dans le parc ACELP de l'Université de Sherbrooke. Elle permet à nos équipes de chercheurs de bénéficier de données concrètes sur la production et consommation d’énergie et dans un environnement représentatif (bâtiment de bureau et de laboratoires) dans un climat froid et nordique.
Que pouvez-vous apporter à ce laboratoire?
J'espère apporter à cette plateforme de la diversification dans les systèmes énergétiques, toujours plus intégrés à nos infrastructures et nos usages, pour que les chercheurs puissent bénéficier d’infrastructures et des données de qualité pour ouvrir de nouvelles collaborations et développer de nouveaux projets de recherche. J’aspire aussi, dans ce contexte où le Québec envisage maintenant plus sérieusement le potentiel de la production solaire photovoltaïque, à positionner la plateforme 3IT.Énergies comme une référence dans le domaine, et ainsi partager notre expertise avec des partenaires privés à travers d’offres de services personnalisées.