Nouvelle publication | Sous la direction de Sophie Abdela, Maxime Cartron et Nicholas Dion
Histoire de l’édition : enjeux et usages des partages disciplinaires (XVIe-XVIIIe siècle)
Grande refoulée d’une certaine historiographie constituée comme discipline globale, l’histoire de l’édition a pourtant un impact considérable sur les historiographes, qui fondent leurs analyses sur des choix matériels : le monde de l’édition conditionne par son rôle d'agent l’histoire des disciplines.
Avec la contribution d'Anthony Glinoer, Marie-France Guénette, Tiffany Premand, Hans-Jürgen Lüsebrink, Benjamin Deruelle, Laurent Vissière, Jean-François Vallée, Kilyan Bonnetti, Hubert Aupetit, Giovanni Ricci, Christophe Schuwey, Hervé Drévillon, Yohann Deguin, Stéphanie Favreau, Antoine Champigny, Lyse Roy, Marie-Ange Croft, Marie-Ève Mousseau-Lajeunesse, Kim Gladu, Bernard Gainot, Michèle Rosellini, Christina Contandriopoulos, Andrée-Anne Venne, Peggy Davis, Marjorie Charbonneau, Camille Payeur et Marie-Lise Poirier.
À propos de la direction de l'ouvrage
Sophie Abdela est professeure au Département d'histoire de l'Université de Sherbrooke. Spécialiste de l’histoire carcérale française, ses recherches portent sur les prisons ordinaires de Paris au XVIIIe siècle. Elle s’intéresse plus particulièrement au caractère urbain de la geôle, à la perméabilité des établissements et aux formes de relations sociales qui s’y construisent. Ses travaux actuels visent à dresser une « écologie carcérale », à comprendre comment la prison pouvait s’insérer dans les dynamiques urbaines environnantes.
Postdoctorant à l'Université de Sherbrooke, Maxime Cartron s'intéresse aux usages politiques du baroque. Actuellement chargé de recherches du FNRS à l’Université catholique de Louvain, il est l'auteur de L’Invention du Baroque. Les anthologies de poésie française du premier XVIIe siècle, tiré de sa thèse de doctorat réalisée à l'Université de Lyon, où il est chargé de cours.
Nicholas Dion est professeur au Département des arts, langues et littératures de l’Université de Sherbrooke. Ses travaux actuels portent sur la poétique de l’élégie ainsi que sur l’esthétique de l’horreur dans la littérature française de la première modernité.