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Nouvelle parution

La criminalité financière – Prévention, gouvernance et influences culturelles

Michel Dion (dir.), La criminalité financière – Prévention, gouvernance et influences culturelles, Bruxelles, Groupe De Boeck, coll. «Méthodes & Recherches», 2011, 280 p.
Michel Dion (dir.), La criminalité financière – Prévention, gouvernance et influences culturelles, Bruxelles, Groupe De Boeck, coll. «Méthodes & Recherches», 2011, 280 p.

Cet ouvrage entend développer un lien étroit entre détection et prévention, tout en prenant en compte les différentes variables culturelles qui peuvent intervenir dans la perception même des crimes financiers.

Loin de tomber dans le relativisme éthique, l'analyse menée permet d'évoquer les questions que suscite la variété de traitement de certains crimes financiers dans différents systèmes juridiques et cultures sociétales. Comment mieux détecter et surtout prévenir la criminalité financière, compte tenu des cultures et systèmes juridiques en place?

Les disciplines impliquées adressent toutes différemment la question, qu'il s'agisse de la définition même des crimes «de cols blancs», de la distinction entre manipulation comptable et fraude, de la complicité passive en matière de fraude, de la classification des crimes financiers en vertu de divers critères, des liens qui unissent éthique, politique et crime financier dans des cultures sociétales spécifiques.

Les lieux d'insertion sont également divers, selon que ce qui est concerné est l'un des multiples modes de corruption et de blanchiment d'argent, la cybercriminalité, une manifestation du caractère foncièrement transnational des crimes financiers, la dimension des risques telle qu'elle est présente dans la gestion de portefeuilles, ou les divers produits de la criminalité et le blanchiment d'argent.

Cet ouvrage, publié sous la direction du professeur Michel Dion, compte plusieurs professeurs de l'UdeS parmi ses collaborateurs : Claudia Champagne, Frank Coggins, Michel Dion, Marc-André Lapointe, Marie-Pierre Robert, Simon Roy et Yves Trudel. Des experts italiens, chypriotes, français et québécois ont également contribué à l'ouvrage.