Deux écoles d'été en témoignent
L'entrepreneuriat en bonne santé à l'UdeS
Le comité organisateur de la 12e École d'été des jeunes entrepreneurs (ÉÉIJE) de l'Université de Sherbrooke et de la 4e École des jeunes créateurs de coopératives (ÉJCC) dresse un bilan positif des deux événements qui ont regroupé plus de 35 participants sur le Campus principal de l'UdeS pendant une quinzaine de jours au mois d'août.
Lors du récent gala de clôture et pour la première fois de son histoire, l'École d'été des jeunes entrepreneurs (ÉÉIJE) remettait la bourse SAJE accompagnateur d'entrepreneurs et Raymond Chabot Grant Thornton, d'une valeur de 1 000$ au meilleur projet parmi la quinzaine de jeunes entrepreneurs. Vincent Lecorne, président d'honneur de cette 12e édition et directeur général adjoint et développement des affaires - SAJE accompagnateur d'entrepreneurs a remis le prix à l'équipe gagnante composée de Grégory Giovannone, Emilien Mathia et Nahouolo Coulibaly pour le projet Gong. Le projet a été présenté comme étant «le premier vêtement de sauvetage qui agit comme élément de sécurité mais qui trouverait également sa place dans votre garde-robe.»
«L'objectif final était de renforcer la sécurité mais également le confort, les performances et la perception du produit, un objectif jamais atteint auparavant», signale Nahouolo Coulibaly. Cette édition 2011 accueillait des jeunes de la France, de la Martinique et du Québec.
Durant la soirée, l'École des jeunes créateurs de coopératives 2011 a également souligné l'équipe a mérité les grands honneurs de sa quatrième édition. Les coopérateurs Frank Marion, Dominique Morin, Thérésia Breu, Noémie Nicolas et Adéla Dvorska ont remporté la compétition avec le projet La carotte roulante, qui consistait à rétablir les liens entre les agriculteurs et les consommateurs en favorisant un accès aux produits alimentaires locaux, sains et abordables, par un système d'épicerie ambulante qui fait la livraison à domicile. «Nous souhaitions favoriser la transmission des savoirs culinaires autour des aliments locaux et ce, à travers des ateliers d'éducation. Nous souhaitions aussi briser l'isolement social à travers des livraisons personnalisées et des rencontres éducatives», raconte l'un des gagnants Frank Marion.
Chaque année, ces deux activités forment des jeunes qui doivent préparer des plans d'affaires sous la supervision de professionnels du milieu entrepreneurial ou du milieu de l'entrepreneuriat coopératif et en faire la présentation devant un jury spécialisé.
«L'ÉÉIJE est l'occasion pour eux de développer un réseau et un sens des affaires à la fois local et international alors que l'ÉJCC permet aux jeunes d'approfondir les différentes connaissances nécessaires pour démarrer leur coopérative, en plus d'offrir là aussi un réseautage important», mentionne Gilles St-Pierre président-fondateur de l'ÉÉIJE et cofondateur de l'ÉJCC en partenariat avec la Coopérative de développement régionale Estrie.
De nombreux partenaires viennent soutenir ces deux activités dont l'Office franco-québécois pour la jeunesse de Paris et Montréal, le ministère des Affaires Étrangères et Européennes de France et le SAJE accompagnateur d'entrepreneurs.