Pour la veille de sa 58e année d'existence
L'UdeS a souligné la réussite de 11 de ses diplômés
Alors qu'elle célébrait le 4 mai sa 58e année de création, l'Université de Sherbrooke a nommé le 3 mai dernier 11 ambassadrices et ambassadeurs parmi ses quelque 123 000 diplômés à l'occasion de son 17e Gala du rayonnement, soulignant au passage son partenariat de longue date avec Rio Tinto, qui a reçu le titre de partenaire ambassadeur. Comme prestation artistique majeure, les 420 convives ont pu apprécier le pianiste et compositeur Alain Lefèvre, qui a joué un extrait du Concerto de Québec.
Les neuf facultés ont choisi de souligner le parcours exceptionnel de Luc Tanguay (Administration), premier vice-président exécutif et chef de la direction financière chez Theratechnologies; Monique Gagnon-Tremblay (Droit), ministre provinciale des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie et de la région de l'Estrie; Pauline Ladouceur (Éducation), conseillère aux dossiers Vie professionnelle - élèves en difficulté pour la Centrale des syndicats du Québec (CSQ); Pierre Audet (Éducation physique et sportive), propriétaire et PDG d'Olympe; Serge Miller (Génie), président et chef de la direction chez ArcelorMittal Mines Canada; Louise Dupré (Lettres et sciences humaines), écrivaine; Dr Jacques Bradwejn (Médecine et sciences de la santé), doyen de la Faculté de médecine de l'Université d'Ottawa; Pierre Breton (Sciences), secrétaire-trésorier de FIER Carrefour-Capital, Groupe Uman Pharma; et Claude Boucher (Théologie et études religieuses), maire de Saint-Denis-de-Brompton et préfet de la MRC du Val-Saint-François. Quant à elle, Pauline D'Amboise, vice-présidente, soutien à la coopération et secrétaire générale du Mouvement des caisses Desjardins, est devenue la 3e ambassadrice – développement durable de l'institution.
Prouver la théorie de «l'école de la vie»
La soirée du 3 mai 2012 restera mémorable et riche de sens pour tous les lauréats, notamment pour le grand ambassadeur André L'Espérance (Administration 1970), qui n'en revenait toujours pas de l'hommage qu'on lui rendait, lui qui n'était pas destiné à aller à l'université.
«C'est pour moi un honneur sublime que jamais je n'aurais imaginé m'être accessible», a dit d'entrée de jeu le détenteur d'une 9e année avant son entrée à l'UdeS. «Barman à l'âge où j'aurais dû être sur les bancs d'école, j'ai été récupéré par le doyen de la Faculté de commerce de l'époque, un homme très généreux qui voulait prouver sa théorie que la vie peut, dans certaines circonstances, se substituer à l'école conventionnelle.»
À constater la carrière jalonnée de succès et de distinctions d'André L'Espérance, PDG de l'Orford Express, d'Escapades Memphrémagog de l'Auberge et du Bistro Aux 4 Saisons, la théorie du doyen Alphonse Riverin a été plus que confirmée. Après l'obtention de sa maîtrise en commerce, le comptable, entrepreneur et industriel spécialisé dans le redressement d'entreprises au début de sa carrière est devenu un homme d'affaires prospère qui a fait du raffinement la marque de commerce de ses produits touristiques : «Mon mentor avait raison, a-t-il poursuivi. L'expérience acquise dans la vie nous prépare à entrer à l'université. Mais c'est surtout l'ensemble de nos apprentissages pendant ces années universitaires qui nous forment réellement, qui nous tracent un futur et qui nous ouvrent bien des portes que l'on gardera ouvertes ou non grâce, entre autres, à nos expériences passées…. Quel complément!»
Des hommages bien pensés allant droit au cœur
La nouvelle équipe artistique de ce gala annuel avait pris le pari de créer une plus grande synergie entre la scène et la salle afin de rapprocher les artistes, les lauréats et les invités. L'objectif a été atteint. Chacun leur tour, les ambassadeurs 2012 ont eu droit à un hommage personnalisé agrémenté d'un bonbon artistique offert par des membres de leur famille, des amis de longue date ou des personnalités connues choisies en fonction de leur vécu ou de leurs passions. Les émotions qui se lisaient sur leurs visages trahissaient bien leur plaisir et leur fierté alors que le stand-up d'humour, la poésie, le conte, la chanson, la vidéo-hommage, la musique et l'animation de foule se sont succédé pour les attendrir, les amuser, les toucher et les surprendre.
En offrant trois prestations, Chloé Ste-Marie est venue divertir avec toute la douceur, l'originalité et la passion qu'on lui connaît. Le conteur professionnel Michel Faubert a quant à lui fait réfléchir avec ses histoires porteuses de grandes vérités.
Un appui significatif pour la communauté universitaire
Les profits du 17e gala ont été remis à La Fondation de l'UdeS, l'organisatrice de la soirée, qui appuie l'institution pour atteindre ses objectifs de développement et réaliser des projets de toutes sortes. Plusieurs partenaires ont aussi tenu à soutenir l'événement : ArcelorMittal Mines Canada (Principal); Raymond Chabot Grant Thornton (Argent); IBM (Vert); Espace Vital Architecture, Heenan Blaikie, Pembroke, Rio Tinto et TD Assurance Meloche Monnex (Bronze); Archambault, Bombardier, CIMA +, Construction Longer, Constructions Guy Sébas, Fasken Martineau, La Maison Simons, Lapointe Rosenstein Marchand Melançon, Précigrafik, SAQ, Sherbrooke Innopole, Sisco Sécurité inc. et Véronneau plantes et décors (de Soutien).
Son président, Luc R. Borduas, n'a pas manqué de souligner leur participation, profitant de l'occasion pour annoncer la mobilisation de toute la communauté universitaire pour la prochaine campagne majeure de l'institution, qui se veut historique.
«Afin de pouvoir continuer d'offrir un environnement d'études avant-gardiste et attirer les meilleurs étudiants, professeurs et chercheurs, l'UdeS doit faire du développement philanthropique une priorité. C'est grâce à l'engagement philanthropique d'un grand nombre de personnes qu'il sera possible de créer l'excellence dans notre institution, mais aussi de la pérenniser», a-t-il expliqué.
En 2011 seulement, La Fondation a investi près de 5 M$ pour soutenir l'enseignement, appuyer les étudiantes et étudiants, investir dans la recherche de pointe, rénover et regarnir les bibliothèques et assurer le développement durable.