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L’initiative d’ici au service des Jeux d’Économie du Québec

Jérémie Clouâtre, étudiant au baccalauréat en économique et président de la délégation sherbrookoise des Jeux d’Économie du Québec.
Jérémie Clouâtre, étudiant au baccalauréat en économique et président de la délégation sherbrookoise des Jeux d’Économie du Québec.

Photo : UdeS - Michel Caron

Cette année se tenait, pour la toute première fois, les Jeux d’Économie du Québec. L’initiative de cette compétition est née d’un désir, chez l'étudiant Jérémie Clouâtre, de se mesurer aux autres universités qui offrent des programmes en économique. Plusieurs universités au Québec ainsi que de grandes entreprises, notamment la Caisse de dépôt et placement du Québec, ont pris part à la rencontre. Jérémie ainsi que son équipe sont donc les auteurs de cette initiative, qui aura très certainement des retombées pour l’Université de Sherbrooke, mais aussi des impacts sur le parcours des participants.

Selon Jérémie, étudiant au baccalauréat en économique et président de la délégation sherbrookoise, l’idée de Jeux dans la discipline économique n’en était pas à sa première apparition. En effet, lorsqu’il a commencé ses recherches et voulu inscrire les Jeux d’Économie du Québec comme organisation, il y avait déjà deux inscriptions du même titre. Elles avaient été enregistrées par des groupes ayant tenté leur chance de faire naître cette compétition avant que Jérémie ne reprenne le flambeau. Toutefois, le projet ne s’était jamais concrétisé. Jérémie a donc voulu que cette année soit différente. Rencontre avec un étudiant animé par une soif de compétition et une détermination hors du commun

Qu’est-ce qui t’a poussé à faire naître des Jeux d’Économie du Québec?

J’y ai vu une opportunité d’apporter une plus-value à notre programme, puisque le nombre d’étudiants en économie à Sherbrooke est nettement inférieur à celui dans les autres universités du Québec. Les inscriptions baissent chaque année et je ne veux pas voir mourir ce programme d’étude. En instaurant une compétition comme celle-là, on se fait connaître des autres étudiants, mais aussi de plusieurs personnes qui travaillent ou enseignent dans le milieu. Des Jeux d’Économie offraient l’occasion d’avoir un événement qui rassemble les gens dans cette discipline. Sinon, les étudiants ne peuvent participer qu’à des concours comme l’Omnium Finance, et la finance et l’économie sont deux mondes différents! Le secteur d’emploi n’est pas non plus le même. Nous avions besoin de nous retrouver avec des gens de notre milieu. 

Quelle est, selon toi, cette plus-value dont tu nous parles?

Pour le volet participant, c’est certain que ça comporte la chance de rencontrer des professionnels du milieu et de se faire valoir à leurs yeux. Les employeurs qui jugent ou participent à l’événement se remémoreront fort probablement les étudiants présents à la compétition lorsque ces derniers viendront se présenter à leurs bureaux pour un emploi.

La compétition met aussi à l’honneur les capacités d’orateurs des concurrents. Voilà une opportunité en or de développer cette facette de notre bagage, car aujourd’hui, le métier d’économiste demande d’avoir une communication orale fluide, et ce, même en public. Les participants des Jeux ont bénéficié d’une expérience rassembleuse, valorisante et mémorable. Pour notre délégation, la compétition a eu l’avantage de nous rapprocher et de développer notre collaboration.

Pour le volet organisateur maintenant, les Jeux nous ont permis d’établir des contacts avec des gens importants de la profession. Devant eux, nous avons démontré notre leadership en prenant d’assaut ce projet d’envergure. Nous avons prouvé notre qualité d’organisateurs et notre professionnalisme. Nous nous sommes en quelque sorte taillé une place de choix dans le milieu, avant même de nous lancer sur le marché du travail.

Une expérience enrichissante

La délégation sherbrookoise des des Jeux d’Économie du Québec 2018.
La délégation sherbrookoise des des Jeux d’Économie du Québec 2018.

Photo : Marjorie Côté - Photo Voltaic

L’expérience aura offert à Jérémie une meilleure connaissance de lui-même à travers le stress encouru et les étapes surmontées pour mener à bien son projet. Grâce au succès de l’événement, l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke a prouvé la qualité de la formation offerte aux étudiants.

Ce grand et beau projet porté par les étudiants au baccalauréat en économique de l’Université de Sherbrooke a connu son lot de défis. Pour y arriver, les vaillants équipiers de Sherbrooke ont dû créer un document fondateur qu’ils ont fait parvenir aux potentiels évaluateurs, concurrents, directeurs de programmes dans les universités de la province, bref à tout le monde touché de près par le domaine de l’économie.

Or, même avec ce document, la délégation a affronté certaines difficultés à créer de l’engouement, à aller chercher des commanditaires ou à obtenir de la notoriété. Ainsi, Jérémie voudrait remercier particulièrement M. Bernard Barrucco, directeur général de l’Association des économistes du Québec, pour son très grand soutien et son engagement au sein des Jeux, qui n’auraient pas pu voir le jour sans son aide précieuse. Grâce à tous les efforts déployés, il y a fort à parier que les Jeux pourront se répéter.


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