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Jeux du Canada – Golf

Ça «swing»!

Photo : Ginette Dumas

Le golf peut être un sport violent… si on est une balle! Quand un golfeur frappe sur une longue distance, l'objectif est de donner de la vitesse à la tête du bâton pour que l’impact sur la balle se fasse au bon endroit et pour qu’elle aille dans la bonne direction en se déplaçant aussi rapidement que possible. Pour ce faire, le golfeur exerce une force avec ses bras sur le manche du bâton, qui, à son tour, exerce une force sur la tête du bâton.

En mathématiques, on aborderait ce problème par un modèle à pendule double. Imaginer une horloge grand-père à laquelle on fixerait le pendule du professeur Tournesol à l'extrémité du balancier. Les bras, en pivotant au niveau des épaules, se comportent à peu près comme le balancier de l'horloge et les mains et le bâton, en pivotant au niveau des poignets, se comportent comme un second pendule fixé au premier.

Si Tiger Woods frappe si bien en puissance, c'est qu'il synchronise parfaitement les deux pendules. Le premier (les bras) se balance très rapidement autour de son point de pivot (les épaules) et, au même moment, le deuxième (le bâton) se balance très rapidement lui aussi autour de son point de pivot (les poignets). Ces mouvements se combinent pour amener la tête du bâton à des vitesses aussi élevées que 190 km/h. Plutôt impitoyable pour la balle!

Bien sûr, le modèle peut être affiné à bien des égards, par exemple en prenant en compte le mouvement des épaules (et donc du point de pivotement du balancier supérieur) et la flexion du manche du bâton.

Alors, la prochaine fois que vous vous exercerez à la frappe, «swignez» en cadence et faites tic-tac!


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