L’École de politique appliquée
Une multitude de perspectives qui s’ouvrent à vous
Les débouchés en sciences politiques sont souvent peu ou mal connus. Pour plusieurs, les perspectives d’emploi semblent incertaines et imprécises. Selon Eugénie Dostie-Goulet, conseillère aux études supérieures et chargée de cours de l’École de politique appliquée, « étudier en politique amène toujours une certaine dose d’incertitude, puisqu’il ne s’agit pas d’un programme d’où on sort avec un emploi très précis. »
Pourtant, une multitude de portes s’ouvrent à ceux qui fréquentent l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke. Les domaines dans lesquels ils peuvent travailler sont des plus variées : des médias à la fonction publique, des agences de communication aux firmes-conseils, en passant par les organisations communautaires ou privées. Relations internationales, politique publique, communication, droit ou économie politique, les cinq cheminements offerts au baccalauréat permettent d’occuper des emplois diversifiés : journalisme, administration, diplomatie, coopération internationale, relations publiques, enseignement, etc.
L’accent mis sur l’application pratique des connaissances acquises à l’École de politique appliquée est très apprécié par les membres de la communauté étudiante, mais également par les organisations. Durant leur parcours universitaire, les étudiants et étudiantes se créent un réseau de contacts et découvrent les choix de carrières multiples qui s’offrent à eux, et ce, grâce à la mise en pratique des éléments théoriques vus en classe.
« Pour nous, l’enseignement de la politique doit être connecté sur la façon concrète dont la politique se réalise. Cet aspect pratique se retrouve dans des simulations, des jeux de rôle, des conférences, de la recherche-action pour des organismes gouvernementaux ou non gouvernementaux et plusieurs autres activités qui permettent aux étudiants de vivre la politique afin de mieux la comprendre », indique Mme Dostie-Goulet.
Les bienfaits de la pratique
À part la beauté de l’environnement, le programme se distingue par la chance que les étudiants ont de faire beaucoup de stages durant leurs parcours ce qui donne la possibilité de s’exercer de manière plus pratique.
Pour Samuel Yergeau-Stafford, analyste à l’Agence spatiale canadienne et diplômé du 1er et du 2e cycle en études politiques appliquées, le programme de l’Université de Sherbrooke se démarque des autres par son alliance de la pratique à la théorie qui lui a permis d’approfondir ses compétences et son savoir-faire.
Jean-Simon Campbell, diplômé de l’École de politique appliquée aujourd’hui associé chez DACTYLO communication design, affirme que l’une des forces du programme réside dans les cours pratiques de gestion de l’espace public (GEP). « Ces cours qui sont extrêmement appliqués nous permettent non seulement d’avoir une formation théorique, mais également de l’appliquer sur le terrain, de la tester et de voir ce qui en ressort. Je crois que notre formation est vraiment plus complète à ce moment-là. »
La Journée carrières de l’École de politique appliquée du 8 février dernier est un bon exemple d’occasions offertes à la communauté étudiante qui lui font découvrir et vivre la politique. Conférence, kiosques d’information avec des employeurs et coquetel de réseautage, la brochette d’activités offertes aux étudiants et étudiantes leur a permis de se familiariser avec le milieu des sciences politiques, de connaitre des gens travaillant dans ce domaine et d’échanger avec une vingtaine d’organisations, presque toutes représentées par des anciens étudiants et anciennes étudiantes.
Un avantage, même du point de vue de l’employeur
Aujourd’hui, en tant qu’employeur, M. Campbell remarque que les étudiants et les étudiantes de Sherbrooke ont un avantage sur le marché du travail. « Chez DACTYLO, nous ne recherchons pas nécessairement des compétences de pointes, même si nous avons cette considération. C’est surtout l’attitude derrière la personne. Les étudiants de l’Université de Sherbrooke, entre autres en politique appliquée, ont cette curiosité intellectuelle non seulement à acquérir des connaissances, mais à les appliquer. C’est ce qui pousse notre agence à aller plus loin, à innover et ce qui nous permet de nous démarquer sur le marché. »
Malgré le nombre important d’emplois disponibles à la fin des études en politique appliquée, M. Campbell encourage toutefois les finissants à compléter leur formation avec un deuxième cycle afin d’avoir « un bagage très complet de connaissances avec lequel ils pourront affronter les réalités du marché du travail ».