Saison 3 – Le bonheur
On peut aimer notre famille et nos proches, aimer notre vie et les activités qui l’habitent, et quand même ployer sous le poids du monde, de ses conflits et de ses crises. Comment le bonheur est-il possible, dans le contexte actuel?
C’est la question que Béatrice, étudiante en communication appliquée, explore en 10 épisodes.
Pour y parvenir, elle discute avec des gens qui se penchent sur le bonheur, ses teintes particulières et ses défis, à travers leur discipline... et leurs expériences. Elle pioche aussi dans les mots d'artistes certaines clés pour mieux comprendre.
Envie d'explorer avec elle?
Des obstacles à son bonheur, tout le monde en a.
Pour Béatrice, étudiante en communication appliquée, ils prennent la forme de l’urgence climatique, des inégalités et d’un certain bien-être personnel qui concurrence le bien commun. C’est assez, parfois, pour qu’elle souhaite se terrer au fond de son lit, tout en sachant bien que ça ne règlerait rien.
Alors elle se lance dans une quête : pas celle d’atteindre le bonheur, non (même si…), mais de mieux le comprendre.
Pour se sentir bien, Béatrice a besoin d’un groupe uni.
Peut-être parce que sa famille, sa tribu de six membres, est aussi soudée qu’un clan ou parce que ses meilleures amies forment aussi son équipe de rugby. Mais cette complicité s’accompagne de questions. Qui est-elle, en dehors de ses groupes? Pourquoi est-ce que « être ensemble » la rend si heureuse?
Béatrice discute de liens – ceux qui nous constituent, qui se resserrent ou se rompent – et des manières dont ils teintent notre rapport au monde, avec Tommy Chagnon et Anta Niang, de l’École de travail social.
« Liens forts » ne rime pas toujours avec « liens sereins ». Entretenir des relations apaisées, c’est parfois tout un combat.
Plusieurs voient des relations familiales, amicales ou professionnelles s’envenimer au point de devenir explosives, surtout depuis la pandémie. Désaccords démultipliés, tensions tenaces et profondes, relations emmêlées et nœud au creux du ventre : c’est dur à ressentir et encore plus à décortiquer. Comment une relation devient-elle explosive? Comment peut-on la désamorcer, voire la réparer… et l’apaiser?
Béatrice sonde les déchirures dans nos relations interpersonnelles aux côtés de Marie-Eve Carignan, du Département de communication, et de David Morin, de l’École de politique appliquée.
Les relations que nous tissons sont bien plus qu’humaines : elles s’établissent aussi avec notre milieu et le monde autour de nous.
Et, justement, Béatrice est très souvent taraudée par sa conscience environnementale. Résultat? Elle plonge parfois dans un mélange d’angoisse, de culpabilité et de doute. Pas de quoi nager dans la joie…
Est-ce que nos ressentis sont compatibles avec le bonheur? Dans quelle mesure? Comment?
Béatrice apprivoise les possibilités et les limites de ce que nous ressentons avec Camille Byron, du Département de philosophie et d’éthique appliquée.
Vivre – et ressentir – passe parfois par le monde des livres. Plusieurs d’entre nous trouvent une forme de bonheur dans les mots des autres.
Qu’est-ce que la littérature nous apporte? Est-ce qu’elle nous tend un miroir, nous permet de nous voir pour ce que nous sommes?
Béatrice parle de reflets, de casse-tête, de contrastes et de libertés avec Sarah Rocheville, du Département des arts, langues et littératures.
Nos relations nous façonnent. Nos ressentis nous informent. La littérature nous questionne. Mais après… que faire?
Comment extraire le sens de tout ça, et comment l’incarner? Quels pièges nous guettent sur le chemin?
Béatrice parcourt les nombreuses façons d’agir pour notre bonheur, en compagnie d’André Lacroix, du Département de philosophie et d’éthique appliquée.
Le mouvement peut, certes, être sportif et social. Mais au quotidien, il accompagne très souvent nos déplacements.
La manière dont nous bougeons influence notre bien-être, de plusieurs façons. Comment l’organisation de nos villes, et ses conséquences sur nos déplacements, participe-t-elle à notre qualité de vie… ou pas?
À l’intersection entre nuisances et bienfaits, entre transport et circulation, Béatrice rencontre Philippe Apparicio, du Département de géomatique appliquée.
Quand elle regarde Christine Labrie, Béatrice se reconnaît.
Au-delà de leur lieu d’études, leur indignation face aux inégalités les rapproche. Toutefois, leur manière de vivre leurs frustrations les distingue.
Béatrice tolère mal d’être témoin des souffrances d’autrui, balançant difficilement ce qu’elle voit et ce qu’elle ressent. Christine, elle, semble s’en être donné les moyens. Mais voilà : quels moyens?
Béatrice examine comment trouver le bonheur dans l’équilibre à partir des expériences de Christine Labrie, diplômée du Département d’histoire.
Les institutions agissent comme médiateurs vers le bonheur collectif. Mais, de plus en plus, leur légitimité même est contestée.
Et une brèche s’ouvre dans la confiance que les individus placent dans ce qui les dépassent.
Avec des conséquences qui, elles aussi, nous dépassent. Comment pourrait se traduire cette crise de confiance envers les institutions? Comment l’atténuer? Quoi faire de mieux?
Béatrice retrouve Marie-Eve Carignan, du Département de communication, et David Morin, de l’École de politique appliquée, pour décortiquer les relations entre individus, groupes ou société, et leurs effets sur notre bonheur.
Que reste-t-il, au terme de cette saison?
Comment Béatrice envisage-t-elle le bonheur? Et la suite?
Parce que l’arrivée, ce n’est pas (que) la fin…
Questions, commentaires ou suggestions?
Écrivez-nous à histoires.flsh@USherbrooke.ca.