Un nouvel espace de vie et de lumière en lettres et sciences humaines

La construction du magnifique pavillon A5 de la Faculté des lettres et sciences humaines est maintenant complétée. L’inauguration officielle a eu lieu le 19 novembre dernier.

Situé sur le Campus principal, on y trouve l’École de travail social, le Département de philosophie et d’éthique appliquée ainsi que le Département d’histoire. En plus de ces départements, un espace de détente et de travail a été aménagé au rez-de-chaussée, principalement utilisé par la communauté étudiante.

Pour le recteur de l’Université de Sherbrooke, ce projet réunit plusieurs des clés qui font le succès de notre université comme établissement d’enseignement, mais aussi comme employeur :

Le visage du Campus principal se modernise et s’embellit progressivement. Ce nouvel espace de travail permettra échanges, rencontres et discussions dans un environnement inspirant et lumineux. Il favorisera la créativité et le développement de la recherche dans les sciences humaines, disciplines qui sont essentielles pour l’UdeS et pour notre société. Cette construction s'ajoute à celles inaugurées dernièrement sur nos campus et contribuent à offrir des environnements de travail et d’études adaptés aux réalités modernes de l’enseignement supérieur.

P^r Pierre Cossette, recteur de l’Université de Sherbrooke

Conçu par Saucier + Perrotte Architectes, le nouveau pavillon offre des espaces réfléchis pour les diverses personnes qui y travaillent au quotidien, mais aussi en fonction de notre mission universitaire. Ce qui est le plus frappant lorsqu’on visite ces lieux, c’est la transparence créée par la présence des nombreuses fenêtres qui permettent de baigner de lumière naturelle tous les espaces, donnant accès au paysage extérieur peu importe où l’on se situe. Le nouveau salon du personnel, qui est vite devenu un lieu de rassemblement privilégié, offre d’ailleurs une vue imprenable sur le mont Orford. On trouve de plus dans ce pavillon des salles de rencontre dont bénéficiera l’ensemble de la communauté.

Ce projet est tellement important pour notre communauté facultaire! Je tiens à remercier toutes les équipes qui ont œuvré à sa réalisation, autant au sein de notre faculté que dans les autres unités de notre université. Ce nouveau pavillon s’inscrit parfaitement dans notre vision d’offrir des espaces modernes, fonctionnels, mais aussi de créer des lieux inspirants et beaux, qui donnent le goût d’apprendre et de se dépasser. La collaboration avec l’architecte Gilles Saucier a été déterminante en ce sens, mais aussi la rencontre avec l’artiste Yann Pocreau, qui a été sélectionné pour créer une œuvre d’art publique à proximité du pavillon, dont toute la communauté universitaire pourra bénéficier.

P^re Anick Lessard, doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines

Installée au milieu d’un nouvel aménagement extérieur, l’œuvre L’alignement de l’artiste Yann Pocreau est inspirée des disciplines enseignées à la Faculté des lettres et sciences humaines et du lieu où elle se situe.

L’œuvre est composée de trois colonnes de bronze, de hauteurs variables, carrées, aux échos gréco-romains. À travers ce qui semble être des cassures, des ouvertures, se laissent découvrir de nouveaux détails sur les colonnes, comme si, dissimulée sous une première couche de bronze, était contenue dans la matière une seconde sculpture. Chaque colonne est disposée devant un arbre, produisant ainsi une œuvre qui évoluera avec le temps.

Au cœur de nos actions : le développement durable

La construction du nouveau pavillon A5 s'appuie sur les plus récents principes de développement durable et de santé organisationnelle, en plus de rendre l’édifice universellement accessible, ce qui n’était pas le cas avec l’ancien bâtiment.

Comme l’explique la rectrice adjointe et vice-rectrice à l’administration et au développement durable, la P^re Denyse Rémillard, la construction de ce nouveau pavillon a permis l’aménagement d’un édifice performant, tourné vers l’avenir, qui permet à l’UdeS de remplir, à plusieurs égards, sa mission.

Ce projet a été réalisé par une équipe chevronnée de notre université en appliquant les meilleures pratiques de gouvernance et de gestion de projet. Cette reconstruction permet de diminuer significativement le déficit d’entretien global de l’université puisque c’était le bâtiment le plus désuet du Campus principal. De plus, je suis fière d’annoncer que ce projet pilote a permis une revalorisation de 95 % des matériaux non contaminés (entre autres métaux, béton et brique) lors de la déconstruction de l’ancien édifice et que les mesures d’efficacité énergétique permettent de considérer ce nouveau pavillon comme étant à zéro émission nette de gaz à effet de serre. L’Université de Sherbrooke réaffirme son leadership en matière de carboneutralité et de développement durable en plus de faire une différence majeure pour les occupantes et les occupants en ayant construit des espaces lumineux et adaptés aux besoins actuels.

P^re Denyse Rémillard, rectrice adjointe et vice-rectrice à l’administration et au développement durable

Quelques éléments de développement durable liés à ce pavillon :

• Création d’un édifice carboneutre sur le plan de la consommation d’énergie
• Réduction de la consommation énergétique de 27,2 % et des GES émis de 32 % par rapport au bâtiment de référence du CNEB 2015 Qc
• Intégration d’équipements mécaniques et électriques performants (éclairage à DEL, contrôles d’éclairage avec détection de présence, thermopompe)
• Installation d’une toiture blanche pour réduire l’effet d’ilot de chaleur
• Ajout d’un abri et de supports à vélos ainsi que d’une douche pour favoriser le transport actif
• Revalorisation de plusieurs biens de l’ancien édifice par divers moyens : Badibus, Bazar de la rentrée, entreposage, redistribution de mobilier à l’interne, récupération de biens pour réutilisation (ex. : serrurerie, quincaillerie, serveurs, etc.)
• Disposition conformément aux exigences des autorités fédérales et provinciales de tous les matériaux contaminés générés par la déconstruction
• Détournement des sites d’enfouissement de 69 % des matières résiduelles générées par la construction du nouvel immeuble

Rappelons que l’UdeS n’a obtenu aucune subvention spécifique pour ce projet de construction, mais plutôt une autorisation du ministère de l’Enseignement supérieur du Québec d’utiliser ses enveloppes d’investissement normalisées annuelles, puisqu’il a été démontré qu’une rénovation de l’ancien édifice aurait été dispendieuse et n’aurait pas permis d’atteindre des standards acceptables de fonctionnalité des espaces, plus particulièrement en ce qui a trait à l’accessibilité universelle.

Une faculté qui ne cesse de se renouveler

À la Faculté des lettres et sciences humaines, la construction de ce pavillon vient s’insérer dans une planification sur plusieurs années visant à renouveler les infrastructures pour continuer d’offrir un milieu d’études et de recherche à la hauteur des ambitions des membres de sa communauté.

Après la rénovation de l’Espace Anne-Hébert, de la Salle du conseil et de diverses salles de classe, nous poursuivons la transformation de notre faculté. Maintenant que la construction de ce pavillon est terminée, nous travaillerons à créer de nouvelles salles d’apprentissage actif et à rénover complètement le Salon de la vie étudiante et son aire de repas, des projets liés à la Grande Campagne de financement de l’UdeS.

P^re Anick Lessard, doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines

Neuf départements et écoles composent la Faculté des lettres et sciences humaines, offrant une centaine de programmes d’études à plus de 4000 personnes étudiantes à tous les cycles. S’y trouve aussi le Centre de langues de l’Université de Sherbrooke.