Les physiciennes de l’UdeS se regroupent
Au Québec, les programmes de physique comptent encore aujourd’hui bien moins d’étudiantes que d’étudiants, et la profession de physicien demeure majoritairement masculine. Les femmes qui étudient et travaillent en physique rencontrent des situations et des défis particuliers à leur genre.
Des étudiantes du Département de physique ont donc décidé de créer le Regroupement des femmes en physique de l'Université de Sherbrooke. Ce groupe permettra aux membres de discuter de leurs expériences et de leurs projets de carrière, tout en se créant un réseau de contacts et de soutien incluant des femmes de tous les niveaux académiques.
Lors du premier 5 à 7 du groupe, les participantes ont partagé des idées de projets et d'activités pour améliorer la représentation des femmes en physique, autant au sein du Département que dans une perspective plus globale visant à favoriser la diversité dans les sciences. Les jeunes femmes du regroupement proviennent du baccalauréat, de la maîtrise, du doctorat et même du postdoctorat,
« Le but de cet événement était d’encourager les échanges entre les étudiantes en physique de différents niveaux académiques dans une atmosphère conviviale, indique Sophie Rochette, étudiante au doctorat en physique et initiatrice du regroupement. Nous croyons que ce genre d'activité est un excellent moyen de favoriser un environnement inclusif et ouvert au sein du département pour les membres de minorités, et de construire un réseau de support. Nous avons aussi beaucoup d'autres idées de projets pour avancer la cause des femmes en physique, que nous espérons mettre en action au cours des prochains mois. »
Le Regroupement des femmes en physique est soutenu financièrement par l'Institut quantique.