Devenir tuteur ou tutrice au MIPEC : un défi stimulant!

La session d’automne 2012 marquait le début d’une nouvelle aventure pour 8 nouveaux tuteurs et tutrices du microprogramme de 2^e cycle en insertion professionnelle en enseignement au collégial (MIPEC) au Cégep de Saint-Jérôme. Des enseignantes et enseignants d’expérience ont accepté de relever le défi d’accompagner de façon formelle les enseignantes et enseignants débutants inscrits à ce programme. Certains sont même sortis de leur retraite pour participer à la formation créditée offerte aux nouveaux tuteurs et tutrices afin d’être mieux outillés pour assumer cette nouvelle tâche.

Le tutorat est un mode de formation très enrichissant, tant pour les personnes tutorées, comme pour les tuteurs et tutrices. Pour les premières, la possibilité de se pencher sur des besoins de formation individuels représente une grande motivation à travailler sur la création ou l’adaptation de méthodes et d’outils de travail en vue d’une application concrète et immédiate! Pour les derniers, le partage des expériences professionnelles est souvent extrêmement gratifiant et permet même une réévaluation des pratiques.

Au terme de cette première expérience, les nouveaux tuteurs et tutrices du Cégep de Saint-Jérôme nous livrent quelques témoignages qui illustrent les impacts de cette activité sur leur pratique :

“Le danger qui guette un enseignant d’expérience est celui de devenir trop confortable dans ses cours et dans son travail. On ne progresse que lorsque l’on sort de sa propre zone de confort. Le rôle de tuteur permet de réfléchir à sa propre pratique, de la synthétiser et de la vulgariser pour la partager avec d’autres.” (Philippe Lemieux, enseignant en cinéma)

“J'ai le sentiment d'être utile, de pouvoir réellement faire une différence dans la vie professionnelle de collègues.” (Linda Ulrich, enseignante en Techniques d’éducation à l’enfance)

“Je considère que le fait de m'impliquer comme auprès des nouveaux enseignants est un privilège. Avec le temps, comme enseignant plus expérimenté, on oublie à quel point être nouveau peut-être une source de grand stress! Je dirais même que l'on apprend autant sinon plus avec notre tutoré. On redonne ce que l'on a reçu ou ce qu'on aurait aimé recevoir lorsque l'on a débuté à enseigner. Chacun y trouve son compte. C’est ce qui fait que c'est si enrichissant.” (Anne Gagnon, enseignante en Techniques de comptabilité et gestion)

Pour la différence que les tuteurs font dans l’insertion professionnelle des nouveaux enseignants du Cégep de Saint-Jérôme, nous les remercions du fond du cœur!
 

Carole Rivest-Turgeon, directrice des études, Cégep de Saint-Jérôme

Marilyn Cantara, répondante locale, Cégep de Saint-Jérôme