Édition 2025
Découvrez les six finalistes de l'UdeS du concours Délie ta langue!
Le concours d’éloquence interuniversitaire Délie ta langue! est de retour à l’Université de Sherbrooke pour une quatrième année consécutive! Lors de la dernière édition, l’UdeS a obtenu la deuxième place à la grande finale à Montréal grâce à la prestation de Raphael Paillé qui portait sur l’expression Qui ne dit mot consent. Cette année, la finale nationale aura lieu le 30 mars à Montréal et une personne y représentera l’UdeS parmi les 6 personnes participantes de l’édition 2025!
Découvrez pourquoi ces personnes ont choisi de participer au concours d'éloquence
Widad Safih, médecine
« C’est un véritable honneur pour moi de défendre une expression française au concours Délie ta langue!, d’autant plus que celle choisie me permet de traiter d’un sujet aussi important que la crise du logement au Québec. Ayant toujours eu à cœur l’égalité des droits et l'équité, je souhaite traduire, dans un langage lyrique, cette problématique afin de sensibiliser mes concitoyens et concitoyennes à une réalité provinciale. »
Andréane Le May, musique
« Une enseignante de l'École de musique, Ariane Couture, nous a parlé du concours en classe et celui-ci a rapidement piqué ma curiosité. J'ai tout de suite songé aux expressions qui pouvaient me permettre d'introduire un aspect musical au cœur du discours. J'ai rapidement mis le doigt sur l'expression "accorder ses violons", laquelle signifie "trouver l'accord" entre plusieurs parties aux opinions divergentes. L'actualité du moment m'a menée vers un sujet chaud : la polarisation. J'ai donc lié l'expression choisie à cet enjeu social de taille, le tout un peu à la dernière minute! J'ai décidé de m'inscrire quelques jours avant la date limite. Je suis très heureuse de l'avoir fait et j'ai bien hâte à la suite! »
Bianca Lahaye, psychoéducation
« C’est mon amour pour les mots ainsi que mon histoire familiale qui m’ont inspiré à participer au concours Délie ta langue! À travers l’expression "avoir une mémoire d’éléphant", j'expose les enjeux individuels et sociaux liés au diagnostic d’Alzheimer. En espérant résonner avec ceux et celles ayant côtoyé de près ou de loin la maladie! »
Salimata Diakhate, administration des affaires
« Je participe au concours d'éloquence Délie ta langue! dans le but d'améliorer mes capacités orales et de perfectionner ma manière de transmettre mes idées. C'est aussi une occasion pour moi de mettre l'accent sur l'importance des relations humaines, un sujet qui me tient particulièrement à cœur. »
Emma Thierry, communication appliquée
« J'ai choisi de participer à Délie ta langue!, car ça va me permettre de mettre à l'épreuve mes compétences communicationnelles et rédactionnelles. C'est aussi un défi personnel, pour apprendre à convaincre, toucher et inspirer son auditoire avec ses mots. J'ai choisi l'expression "les paroles s'envolent, les écrits restent", car je trouve qu'elle est fortement en lien avec notre société. Même si ce qu'on dit peut être oublié rapidement, ce qu'on écrit reste et peut être relu, compris et transmis à d'autres, tant positivement que négativement. Ça va être un beau défi de partager des émotions tout en sensibilisant l'auditoire à la cause choisie. »
Fatimata Sao, études multidisciplinaires
« L’expression française "être le nombril du monde" est une expression couramment employée dans le langage journalier. Ainsi, la curiosité de mieux la connaître et d’en connaître l’origine m’anima. À côté, voyant le supplice que les femmes de ma société vivent à cause d’une éducation formelle embryonnaire, d’une éducation informelle misogyne et de leur absence sur les scènes décisionnaires, mettre en lien la question de la condition de la femme sénégalaise majoritairement représentée ne pouvait qu’être la problématique phare de mon travail. Il est justement temps pour ces femmes d’être conscientes qu’elles ne sont pas spectatrices de leur propre vie. Et que la finalité de l'existence de l’homme n’est pas que ce dernier soit le nombril de son monde. »
En route vers la finale locale
Ces 6 étudiantes suivront un parcours visant à parfaire leurs compétences en rédaction et en éloquence. Au cours de leurs séances d’accompagnement, vous aurez vous aussi la chance de participer en vous joignant à l’atelier Prendre la parole en public (atelier ouvert à l'ensemble de la communauté UdeS). Cet atelier vous aidera à adopter la posture d’un orateur ou d’une oratrice dynamique, en contrôle de son message et capable de se connecter en quelques secondes avec son auditoire. L’atelier aura lieu le mercredi 15 janvier à midi à la Zone (E1-0001-0005).
À la fin des activités d’accompagnement, toutes les participantes présenteront leur texte avec éloquence lors de la finale locale le 10 février prochain au Carrefour de l'information. Une personne sera alors choisie pour représenter l’UdeS à la finale nationale.