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Aptitudes et compétences essentielles à la réussite en médecine

Voici 5 aptitudes et compétences que les personnes candidates et les personnes étudiantes au doctorat de 1er cycle en médecine à l’Université de Sherbrooke doivent posséder pour réussir.

Ces capacités permettent d’observer un patient avec précision et d’acquérir de l’information visuelle, auditive et tactile.

Ces capacités permettent de parler, d’écrire, d’entendre et de percevoir la communication verbale et non verbale.

En tant qu’étudiante ou étudiant en médecine, vous serez appelé à communiquer efficacement et en faisant preuve de sensibilité avec plusieurs types de personnes, soit par exemple les patients, leur famille, vos collègues, vos professeures et professeurs et tout autre professionnel de la santé.

Ces capacités permettent d’effectuer vous-même l’examen physique des patients en utilisant des méthodes comme la palpation, la percussion, l’auscultation et la mobilisation.

Vous devrez aussi être en mesure d’utiliser des moyens ou des instruments d’aide au diagnostic réguliers ou adaptés (sphygmomanomètre, stéthoscope, otoscope et ophtalmoscope).

Ces capacités permettent d’offrir de façon autonome, dans un délai raisonnable et en toute sécurité, des soins médicaux à des patients, et ce, dans différents contextes.

Ces aptitudes permettent de mesurer, de calculer, de raisonner afin de conceptualiser, d’analyser, d’intégrer et de synthétiser l’information cumulée sous toutes ses formes.

Ces aptitudes permettent également de résoudre des problèmes de façon efficace et dans un délai raisonnable.

Le professionnalisme et les capacités relationnelles permettent de faire preuve d’altruisme, de compassion, d’empathie, d’équité, d’honnêteté, d’intégrité et de respect envers les patients, leur famille, vos collègues, vos professeures et professeurs ainsi que tout autre professionnel de la santé, ainsi qu’envers vous-même.

Vous devez aussi être en mesure d’agir en respectant les codes de conduite quant aux comportements qui sont exigés de vous comme personne étudiante en médecine et comme médecin en pratique, tout en étant responsable envers la profession et la société.

Vous devez faire preuve d’autocritique, d’autoréglementation, et être capable de voir au maintien de votre santé physique et psychologique de même que d’être capable de reconnaître vos limites.

Vous devez faire preuve de souplesse et d’adaptation face aux changements, aux incertitudes et aux conditions de stress inhérentes aux études en médecine et à la pratique médicale.

Les aptitudes et compétences qui sont gages de succès aux études de doctorat de 1er cycle en médecine à l’Université de Sherbrooke sont basées sur les compétences terminales et le répertoire des tâches du programme, le référentiel de compétences CanMEDS du Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada ainsi que sur le référentiel de compétences CanMEDS-MF du Collège des médecins de famille du Canada.

Les études en médecine, est-ce pour moi?

Choisir des études en médecine c’est :

  • opter pour une profession scientifique et humaniste stimulante où l’acquisition de connaissances est au service de la relation d’aide;
  • s’engager dans une formation qui s’échelonne sur plusieurs années et qui vous demandera de vous dépasser jour après jour;
  • évoluer dans un parcours exigeant où il vous faudra faire preuve de rigueur et d’adaptabilité au quotidien;
  • viser une carrière valorisante pour soi tout en mettant de l’avant la collaboration interdisciplinaire et la responsabilité sociale.

L’Université de Sherbrooke propose un programme novateur ancré dans la pratique actuelle et future des médecins.

Au cours de ma première session en médecine, j’ai trouvé difficile la transition du cégep, notamment à cause de la charge de travail. Cependant, je me suis fait rapidement des amis avec qui j’étudiais pendant les semaines d’examen, et cette deuxième famille m’a beaucoup aidée. C’est sécurisant de traverser cette expérience universitaire avec une cohorte tissée serrée. Il faut être conscient que ce sont des études exigeantes en temps et en efforts, mais c’est très stimulant!

Florence, étudiante de 3e année en médecine

Le préclinique : un programme académique stimulant

Au cours des deux premières années et demie des études en médecine à l’Université de Sherbrooke, les personnes étudiantes se retrouvent en période intensive d’acquisition de nouvelles connaissances.

La Faculté de médecine et des sciences de la santé s’est basée sur les plus récentes innovations en pédagogie médicale pour renouveler son curriculum, qui valorise particulièrement l’apprentissage longitudinal et l’interdisciplinarité.

Pour plusieurs, la transition à des modes d’apprentissage plus autonomes, combinée à la grande charge de travail, peut être déstabilisante. Toutefois, la composition de petits groupes étudiants, la proximité avec le personnel enseignant et l’exposition clinique précoce à des patients dès la 1re session aident à soutenir la motivation étudiante.

Un horaire chargé

Au cours d'une semaine type de 1re année, les étudiantes et étudiants participent à une quinzaine d’heures de cours interactifs.

Certaines activités pédagogiques abordent principalement les notions théoriques médicales, alors que d’autres se concentrent davantage sur les entités cliniques : questionnaire, examen physique, simulation avec patient partenaire.

Ensuite, un à deux cours interactifs de 3 h par semaine couvrent les compétences complémentaires à acquérir pour devenir médecin : éthique, recherche, gestion, santé communautaire, etc.

À cela s’ajoute une trentaine d’heures de lecture et d’étude personnelle par semaine à intégrer aux périodes libres ainsi qu’aux soirées et fins de semaine.

Mythe ou réalité?

Les études en médecine ne permettent pas l'équilibre de vie ni la vie sociale

Il est vrai que les études en médecine sont exigeantes. Il demeure toutefois primordial de préserver un équilibre de vie afin de maintenir le niveau d’efforts à long terme.

On peut comparer les études en médecine à un marathon : il est important d’adopter des stratégies d’étude efficaces, de bien gérer son énergie afin de travailler fort sans s’épuiser et ainsi maintenir le rythme pendant les 4 années de formation.

Malgré ces exigences, la plupart de nos étudiantes et étudiants continuent de s’adonner aux activités qui les passionnent. La vie sociale n’est pas en reste; un esprit d’appartenance et de solidarité se forme rapidement au sein des cohortes avec son lot d’activités sociales et d’implication de toutes sortes.

Il s’agit d’appliquer à soi ce que l’on enseigne à nos patients : l’importance de s'accorder du temps pour relâcher la pression et adopter de bonnes habitudes de vie.

L’externat : début des stages en milieu clinique

En 3e année s’ensuivent 2 années de stages que l’on appelle l’externat.

Par sa grande diversité d'exposition, l'externat est très stimulant et riche en apprentissages cliniques. Cependant, cette période peut être éprouvante en termes d’adaptation en raison du changement de spécialité et de milieu de stage tous les mois. La motivation peut fluctuer selon les intérêts personnels pour le stage ou les affinités avec les autres membres de l’équipe.

Les stages d’externat peuvent avoir lieu partout au Québec et au Nouveau-Brunswick dont plusieurs à l’extérieur des grands centres urbains. En vertu de l'engagement en responsabilité sociale du programme, toute personne étudiante se verra dans l’obligation de faire des stages en région éloignée durant sa formation.

La résidence : concilier les rôles de médecin et d’apprenant

Les résidentes et résidents en médecine ont l'occasion d’évoluer dans la discipline de leur choix en tant que médecins nouvellement diplômés.

À la satisfaction de contribuer plus directement aux soins de la patientèle, ils font également face à de plus grandes attentes à leur endroit. Le sens des responsabilités et leur implication seront particulièrement sollicités, notamment en regard des horaires de travail, qui comprendront des gardes de soir, de nuit et de fin de semaine.

Cette dernière étape de la formation amènera probablement les résidentes et résidents en médecine à explorer de nouvelles régions du Québec afin de bien desservir la population. Ces changements multiples peuvent exercer une pression supplémentaire sur la conciliation entre travail et vie personnelle.

Une carrière comme professionnel de la santé

Une fois la formation terminée, la pratique médicale apporte certainement une grande valorisation personnelle; tous les efforts consentis à développer son savoir se trouvent justifiés à soigner son prochain. Mais les médecins font également face aux limites du réseau de santé, au manque de ressources humaines et aux tensions inhérentes à une profession de plus en plus interdisciplinaire.

Dès les années de formation et tout au long de la carrière, les médecins sont confrontés à des situations difficiles qui peuvent heurter leur sensibilité. Ils doivent néanmoins assumer ce niveau de responsabilité élevé puisque leurs décisions peuvent avoir un impact significatif sur la santé et ultimement sur la vie des personnes qu'ils soignent.

La médecine d’aujourd’hui a beaucoup évolué, mais elle demeure un domaine d’étude nécessitant un volume d’apprentissages considérable accompagné d’importantes responsabilités envers la société. Pour faire face à ce défi, il faut acquérir d’excellentes aptitudes d’introspection et de gestion de stress afin de maintenir l’équilibre de vie nécessaire à son rôle de soignant.

En connaissant mieux le parcours qui vous attend : les études en médecine, est-ce pour vous?

La Faculté de médecine et des sciences de la santé vise à former des personnes compétentes et engagées, qui embrassent l’interprofessionnalisme tout en investissant leur rôle d'agentes de changement au sein de leur société. Elle met tout en oeuvre pour soutenir la passion initiale de sa communauté étudiante par son enseignement de proximité, le développement de modes d’apprentissage innovants et l’importance accordée aux activités qui favorisent le bien-être.