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Un stage en Ontario pour deux étudiantes en enseignement du français

Karine Bénard et Catherine Quirion, étudiantes au baccalauréat en enseignement au secondaire, profil français langue d’enseignement.
Karine Bénard et Catherine Quirion, étudiantes au baccalauréat en enseignement au secondaire, profil français langue d’enseignement.
Photo : Michel Caron

Karine Bénard et Catherine Quirion, deux étudiantes de 3e année au baccalauréat en enseignement au secondaire, profil français langue d’enseignement, vivent une expérience pédagogique unique depuis le 9 novembre : elles enseignent à l’école francophone l’Essor de Tecumseh, en Ontario. Elles seront de retour au bercail le 19 décembre.

Les deux futures enseignantes ont effectué ce stage dans le cadre du programme de stages en enseignement dans les communautés francophones de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF). Au terme de leur séjour, un élément ressort clairement : celui de l’accueil que les gens leur ont réservé.

«À l’école l’Essor, comme dans la communauté, les gens sont chaleureux et curieux, racontent les deux stagiaires. La présence de deux stagiaires québécoises semble beaucoup les stimuler. Les gens sont fiers et enthousiastes. Ils veulent tous nous montrer un petit peu de leur coin! Il aurait été difficile d'être mieux reçues.»

Une première expérience enrichissante

Il s’agissait de la première expérience d’accueil de stagiaires pour l’école l’Essor et elle est tellement positive qu’il est fort à parier qu’elle sera renouvelée dans les prochaines années.

Karine Bénard est d’ailleurs l’une des récipiendaires de la bourse Claude-Ryan accompagnée d’un montant de 250 $ de l’ACELF. Cette bourse est décernée annuellement à deux étudiants de 3e ou de 4e année au baccalauréat en enseignement primaire et secondaire ou en adaptation scolaire qui participent aux stages en enseignement dans les communautés francophones.

La boursière avait déjà toutes les aptitudes lui permettant de développer une passion pour l’enseignement : «Depuis que je suis toute petite, j’adore apprendre, dit-elle. Contrairement à d’autres enfants, j’ai toujours aimé aller à l’école, mais c’est bien plus tard, après avoir développé ma curiosité, mon dynamisme et mon leadership en animation, que je me suis découvert une passion pour l’enseignement.»

Elle ajoute : «J’ai choisi d’enseigner la langue française, car j’aime l’idée de pouvoir m’en servir pour aborder toutes sortes de sujets. Les multiples possibilités qu’offre la langue me stimulent et piquent ma curiosité par rapport aux différents usages que l’on en fait.»

«Un périple en Ontario peut ne pas sembler exotique aux grands voyageurs de ce pays, mais j’y ai découvert chez les francophones ontariens une culture différente, une singularité qui fera la magie d’un séjour parmi eux, explique pour sa part sa collègue Catherine Quirion. La précarité de la langue française est sans aucun doute à la source, là-bas, d’un sentiment d’appartenance important, touchant.»

Elle poursuit : «J’ai décidé de faire un stage en dehors de ma province d’origine pour entrevoir de nouvelles façons de penser l’enseignement de notre langue et de coopérer pour le développement de cette discipline.»

Le programme de stages en enseignement dans les communautés francophones reçoivent un appui financier majeur du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes du gouvernement du Québec. En plus de l’Université de Sherbrooke, ils sont réalisés en partenariat avec d’autres universités québécoises ainsi qu’avec des organisations scolaires de cinq provinces et territoires.

Un profil de chacune des stagiaires est disponible sur le site Internet de l’ACELF. Leur journal de stage sera également disponible au même endroit à la fin de janvier 2010.


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