Les archives éditoriales dans la francophonie
Sous la direction d'Anthony Glinoer
Les archives de l’édition recèlent une partie de la mémoire qui éclaire les chemins secrets de notre patrimoine collectif. Le programme de recherche en partenariat consacré aux archives éditoriales est placé sous la direction d'Anthony Glinoer et réunit des universités (U. de Sherbrooke, U. d’Ottawa, U. de Liège, U. de Lausanne) abritant pour certaines des centres de recherche et des chaires de recherche, l’Institut Mémoire de l’Édition Contemporaine et l’Association nationale des éditeurs de livres. Ce projet vise à encourager dans la francophonie du Nord l’acquisition, la conservation (physique et numérique) et la valorisation des archives éditoriales, ainsi que l’analyse des documents d’archives des éditeurs.
Centré sur la période allant de la fin de la Seconde Guerre mondiale à aujourd’hui, le projet fait surgir des archives les suivantes : où sont les archives éditoriales, dont beaucoup n’ont pas été déposées ? Comment sont organisées ces archives ? Comment favoriser l’acquisition, la conservation et la valorisation des archives éditoriales ? Que nous révèlent-elles en termes de relations entre les discours et les actes d’un éditeur, en termes de luttes de pouvoir (de groupes sociaux, de sexe, d’ethnie), en termes de réactions aux crises internes (par exemple l’apparition du livre électronique) ou externes (telle la Seconde Guerre mondiale) ? Quels réseaux les archives des éditeurs belges, suisses, français, franco-ontariens et québécois révèlent-elles ?
Pour répondre à ces questions, le programme de partenariat se fixe cinq objectifs : 1) Jeter les bases d’une réflexion commune sur les archives éditoriales : leur nature, leur développement, leur utilisation et leur traitement, leur contribution ; 2) enrichir la compréhension des fonctions de l’éditeur à travers l’analyse de ses discours ; 3) étudier la circulation des discours de l’éditeur à une échelle transnationale ; 4) consolider et élargir les bases d’un partenariat entre chercheurs universitaires et organismes dépositaires d’archives éditoriales au Canada et en Europe francophone ; 5) élaborer une plateforme numérique commune de valorisation à l’échelle francophone des archives éditoriales.