Prix Tremplin - Lauréats 2019
François Lamontagne
Médecine et sciences de la santé
Mieux soigner les patients aux soins intensifs
La population qui se retrouve aux soins intensifs a considérablement évolué au fil des années, notamment parce qu’elle est plus âgée et plus malade. Spécialiste des soins intensifs, le professeur François Lamontagne, du Département de médecine de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, également chercheur au Centre de recherche du CHUS, s’est vu remettre le Prix Tremplin en Médecine et sciences de la santé.
Fort d’une solide formation en recherche comprenant à la fois une maîtrise en pharmacologie et une seconde en épidémiologie, il a travaillé sur de nombreux projets de recherche nationaux et internationaux en soins intensifs. Grand humaniste, il s’intéresse à la manière dont les patients y sont soignés, notamment par rapport aux médicaments qui leur sont administrés. Il a étudié plusieurs médicaments spécifiques, dont les médicaments cardiaques. Il a aussi évalué la pertinence d’un mode de ventilation pour les malades aux prises avec des problèmes respiratoires qui sont admis aux soins intensifs.
Alexa Martin
Sciences humaines et sociales
Comprendre les effets de la stigmatisation chez les jeunes
Professeure au Département de psychoéducation de la Faculté d’éducation et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la stigmatisation et le développement social, Alexa Martin s’est mérité le Prix Tremplin en Sciences humaines et sociales. Ses travaux de recherche visent à comprendre comment la stigmatisation et les troubles de comportement façonnent l’adaptation scolaire et la réussite éducative chez les élèves de l’école secondaire. Elle travaille à la mise en place de modules de formation et de sensibilisation ainsi que d’activités de transfert de connaissances pour le personnel enseignant qui accompagne ces élèves. En collaboration avec le Groupe de recherche sur les inadaptations sociales de l’enfance (GRISE), elle suit un échantillon de jeunes depuis l’âge de six ans qui présentent des troubles de comportement afin d’étudier l’influence des stigmates sur leur parcours.
Ben Amor
Sciences naturelles et génie
Mesurer l’impact environnemental des nouvelles technologies
Rattaché au Département de génie civil et de génie du bâtiment, le professeur Ben Amor enseigne dans trois des quatre départements de la Faculté de génie. Récipiendaire du Prix Tremplin en Sciences naturelles et génie, il mène des travaux autour de l’analyse de cycle de vie et de l’écoconception.
Son expertise, d’emblée reconnue aux niveaux provincial, national et même international, lui permet de mesurer l’impact concret que peut avoir le développement de nouveaux produits et de nouvelles technologies sur l’environnement. Il a fondé le Laboratoire interdisciplinaire de recherche en ingénierie durable et en écoconception (LIRIDE), qu’il dirige et au sein duquel il collabore avec son équipe auprès de différentes chaires de recherche industrielle qui souhaitent mettre en place des innovations écoresponsables.