Prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents
Peu d'études s'intéressent spécifiquement à la prévention de la radicalisation.
Dans un contexte où les mesures préventives devraient s'accroître, il est essentiel de se doter d’outils d’analyse pour mieux comprendre et agir en matière de prévention. C’est avec cet objectif que la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violents a été créée. L’équipe de chercheuses et chercheurs œuvrent donc à la fois au développement des connaissances en matière de prévention de la radicalisation violente et à un meilleur arrimage entre la recherche et l’action sur le terrain.
Avec cette chaire de recherche, l’UdeS contribue directement à l'énoncé de mission de l’UNESCO, au chapitre de « l’édification de la paix et du dialogue interculturel par l'éducation, les sciences, la culture, la communication et l’information ».
Quatre objectifs généraux font partie de sa mission :
- Identifier et mettre en réseau les pôles et structures d’expertise, afin de faciliter la diffusion et l’échange des connaissances en matière de prévention de la radicalisation et de l'extrémisme violents. Cet objectif s’inscrit dans une perspective comparée, pluridisciplinaire et Nord-Sud-Sud, en assurant un arrimage essentiel avec les intervenants et les meilleures pratiques sur le terrain, en particulier au sein du milieu scolaire et des communautés.
- Mettre sur pied une programmation de recherche-action portant sur la prévention de la radicalisation. Cet objectif permettra d’identifier les pratiques exemplaires afin d’orienter les politiques et programmes en prévention.
- Appuyer le renforcement des capacités, notamment du Sud, en soutenant a) les échanges réciproques, la formation et le perfectionnement académique et professionnel dans ce domaine et b) l’appui direct à des initiatives terrain qui priorisent la participation des jeunes, en particulier dans le milieu scolaire et communautaire.
- Assurer la sensibilisation, la visibilité et le transfert des connaissances auprès du public et des médias.
Chercheur principal : David Morin