Prix Tremplin - Lauréates 2023
Lee-Hwa Tai
Médecine et sciences de la santé
Un espoir contre les cancers résistants
Très agressif, le cancer du sein triple négatif touche particulièrement les femmes de moins de 40 ans et celles qui sont issues des minorités visibles. Les personnes atteintes de cette maladie difficile à traiter peuvent compter sur les travaux pionniers d’une étoile montante du domaine de l’immuno-oncologie, la professeure Lee-Hwa Tai.
À partir de cellules cancéreuses extraites auprès de chaque patiente, la titulaire de la Chaire CRMUS (Centre de recherche médicale de l’UdeS) de recherche translationnelle en immunothérapie travaille au développement d'un vaccin thérapeutique personnalisé, une approche des plus innovantes pour le traitement de cancers résistants. Elle espère pouvoir amorcer des études cliniques d’ici quelques années.
Évoluant depuis 2016 au sein du Département d’immunologie et de biologie cellulaire de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Lee-Hwa Tai est l’auteure d’un nombre impressionnant de publications scientifiques citées par les pairs. Elle agit également à titre de directrice de l’axe cancer du Centre de recherche du CHUS.
Rapidement, cette jeune chercheuse s’est hissée au rang des scientifiques les plus prometteurs à l’échelle nationale et même internationale sur le plan de la recherche translationnelle en immunothérapie, une approche intégrée et pratique qui assure un pont entre la recherche fondamentale et la recherche clinique.
Caroline Fitzpatrick
Sciences humaines et sociales
Lumière sur l’effet de l’écran chez les enfants
Tablette, téléphone, télévision, ordinateur, console de jeux : les écrans occupent une place prépondérante dans notre quotidien… et celui des tout-petits. L’utilisation grandissante des écrans chez ces derniers et son impact sur leur développement intéressent fortement la professeure Caroline Fitzpatrick, également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’utilisation des médias numériques par les enfants.
Avec son équipe, elle cherche à savoir si ces habitudes en matière de médias numériques peuvent contribuer ou nuire au bien-être, à la réussite scolaire et à la santé des enfants.
En poste au Département de l’enseignement au préscolaire et au primaire de la Faculté d’éducation depuis tout juste 2020, elle se distingue d’emblée par sa remarquable productivité scientifique et son excellence en recherche. À la croisée de plusieurs disciplines telles que la psychologie, l’éducation, la santé publique et la pédiatrie, ses travaux apportent un éclairage des plus pertinents face à des enjeux actuels complexes.
Forte de l’établissement d’un vaste réseau de collaborations fructueuses, la professeure Fitzpatrick représente par ailleurs un modèle d’engagement sur le plan de la formation de la relève, laquelle participe activement à ses recherches.