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Trois diplômés font confiance au régime coopératif

Des stagiaires pour démarrer leur cabinet

De gauche à droite, Me Nicolas Simard-Lafontaine, Me Audrey Anne Chouinard, Me Francis Grignet,Anne-Philippe Houle, Marc-Alexis Laroche et Jules Arsenault.

De gauche à droite, Me Nicolas Simard-Lafontaine, Me Audrey Anne Chouinard, Me Francis Grignet,
Anne-Philippe Houle, Marc-Alexis Laroche et Jules Arsenault.


Photo : Université de Sherbrooke

Lorsque Me Audrey Anne Chouinard (LL.B. 2012) s’est lancée en affaires avec deux autres diplômés en droit de l’Université de Sherbrooke ainsi que son mentor Me Jean-Philippe Brunet, il ne faisait aucun doute que leur firme se spécialisant dans l’immigration d’affaires et la mobilité internationale, Galileo Partners, allait compter en ses rangs des stagiaires coopératifs sherbrookois.

Longtemps associé chez Norton Rose Fulbright, Me Brunet connaissait déjà les bienfaits du régime coop de l’UdeS, ayant vu plusieurs jeunes recrues se faire les dents au sein de ce grand cabinet. Il en allait évidemment de même pour ses nouveaux partenaires, Me Francis Grignet (LL.B. 2013), Me Nicolas Simard-Lafontaine (LL.B. 2012) et Me Chouinard, tous trois issus du coop. La décision d’offrir un poste de stagiaire dès les débuts de l’entreprise, en septembre 2016, n’a donc pas été difficile à prendre.

« Je crois énormément au régime coopératif parce que je l’ai vécu et parce que ça m’a beaucoup apporté comme avocate en formation », indique avec enthousiasme Audrey Anne Chouinard.

Sa firme, qui est partenaire avec Corporate Immigration Law Firm de Toronto, bénéficie tout autant de l’apport des étudiantes et étudiants, estime la jeune avocate qui représente principalement des sociétés afin de les aider dans leurs efforts de recrutement de talents internationaux.

« Demander à une personne qui a déjà un emploi à temps plein, des avantages sociaux et un salaire fixe d’abandonner sa sécurité pour venir dans un cabinet qui a six mois d’existence, ce n’est pas évident, fait-elle valoir. Il y a non seulement un stress compréhensible pour la personne qui doit quitter son emploi, mais aussi pour l’entrepreneur qui se demande : est-ce que je vais être capable de garantir du travail à mon nouvel employé qui a, par exemple, deux enfants?

« En embauchant un stagiaire coop, on a la chance de choisir du personnel d’une grande qualité, mais notre engagement n’est que de quatre mois. C’est une alternative très intéressante pour nous aider à bâtir notre cabinet », ajoute celle qui siège au comité exécutif de la division Québec de la section Immigration de
l’Association du Barreau canadien.

En plus des stagiaires réguliers, Galileo Partners compte maintenant 15 employés.

RECRUTER LA PERLE RARE

Les stages coopératifs peuvent aussi permettre aux employeurs de débusquer des jeunes juristes talentueux qui pourront être embauchés par l’organisation une fois leurs études terminées. C’est justement ce qui s’est produit avec Marc-Alexis Laroche, qui effectuait son deuxième stage chez Galileo Partners cet été.

« Nous l’avons laissé faire son processus pour la course aux stages du Barreau. Il avait de belles offres devant lui, mais il a finalement décidé de faire ses trois stages coop ainsi que celui du Barreau avec nous. Nous lui avons offert un
poste d’avocat après sa diplomation en 2020! »

Pour séduire et intéresser les étudiants à sa pratique, Galileo Partners offre des stages très concrets, permettant même aux futurs avocats de piloter certains dossiers simples d’un bout à l’autre.

« Dès leur arrivée, nous leur donnons une formation sur l’immigration parce que ce n’est pas nécessairement une spécialité qu’ils voient beaucoup à l’Université, explique Me Chouinard. Comme nous faisons beaucoup de volume – nous ne traitons pas un grand dossier pharmaceutique échelonné sur quatre ans, par exemple, mais bien plusieurs petits dossiers de permis de travail, de permis d’étude, de famille, etc. –, ils peuvent voir la vie d’un dossier du début à la fin durant leur stage de quatre mois. On y va par étape afin qu’ils apprennent
les rouages de notre pratique.


« Ce qu’on leur offre, c’est de parler à des clients et de gérer un nombre de dossiers élevés, d’obtenir des acquis en rédaction, tant en anglais qu’en français. Généralement, c’est très long dans d’autres cabinets avant que les stagiaires rencontrent un client. Ici, ce n’est pas le cas », termine la jeune femme d’affaires.


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