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Mot de reconnaissance

Retour sur une rencontre du cœur avec Joséphine Bacon, poétesse innue

Un moment de partage avec Joséphine Bacon, une activité organisée par le Groupe d'intérêt en santé autochtone (GISA) de la Faculté de médecine et des sciences de la santé.
Un moment de partage avec Joséphine Bacon, une activité organisée par le Groupe d'intérêt en santé autochtone (GISA) de la Faculté de médecine et des sciences de la santé.
Photo : fournie

Déployer des efforts de communication, accepter les temps de latence, négocier une entente, penser aux gestes, au décorum et à l’approche à privilégier pour atteindre l’objectif ultime, soit de toucher le cœur des gens par cette rencontre.

Comme vous pouvez le constater, la préparation d’une activité de rencontre permet l’acquisition de compétences transversales. C’est ce qu’ont expérimenté Maya Hogue et Lauranne Dallaire-Jean, étudiantes au programme d'ergothérapie, à travers l'organisation de l'activité La bibliothèque du Savoir : un moment de partage avec Joséphine Bacon, poétesse, conteuse et cinéaste innue.

Vivre le stress de ne pas avoir assez de personnes participantes, reconnaître qu’on ne peut tout contrôler, vivre avec les imprévus de dernière minute pour finalement respirer et vivre le moment présent. Soirée mémorable, coucher de soleil sur le Mont-Orford et rendez-vous avec la poétesse au resto-bar Le Siboire par la suite. Échanges authentiques, générosité, regards complices et rires!

Lauranne Dallaire-Jean, Joséphine Bacon et Maya Hogue
Lauranne Dallaire-Jean, Joséphine Bacon et Maya Hogue
Photo : fournie

Le 10 avril dernier, une quarantaine de personnes étudiantes, professionnelles et enseignantes ont eu l’occasion, que dis-je, ont pris le temps de s’arrêter pour venir à la rencontre de cette grande dame qui a partagé ses enseignements. Voici quelques perles de sagesse captées lors de cette belle soirée :

 Le silence nous parle, pourquoi le craignons-nous!

On ne s’accorde plus le temps de prendre le temps!

Merci aux instigatrices Maya et Lauranne du Groupe d’intérêt en santé autochtone de la FMSS (GISA - Sherbrooke); un merci tout spécial à la mère de Maya pour son apport à la réussite de cet événement! Mission accomplie, chapeau, votre ténacité et votre désir de réaliser ce rêve auront permis à plusieurs personnes de vivre ce doux rapprochement avec la culture innue dans une ambiance feutrée où le temps semblait s’être arrêté.

La morale de cette histoire? Pour aller vers l'autre et construire des liens, il faut mettre les efforts et soigner la relation. Il s'agit d'une approche cruciale pour faire progresser la réconciliation et renouveler la relation avec les peuples autochtones.

Guy

Guy Drouin
Agent de liaison
et coordonnateur aux affaires autochtones