Un budget équilibré pour 2010-2011
L’Université de Sherbrooke poursuit son investissement en enseignement et en recherche
Le 1er juin, le conseil d’administration de l’Université de Sherbrooke a adopté pour 2010-2011 un budget de fonctionnement équilibré de 318,4 M$. À cette somme s’ajoutent les revenus du fonds de fonctionnement avec restrictions – majoritairement des fonds de recherche – qui sont de l’ordre de 114,9 M$.
Ce budget est présenté, de façon exceptionnelle, sur une période de onze mois pour respecter le changement de date de fin d’exercice financier demandé par le gouvernement du Québec. Il permet de poursuivre l’investissement dans la pédagogie universitaire, l’encadrement et le soutien financier aux étudiantes et étudiants de tous les cycles, tout en préservant l’investissement en recherche, le soutien aux équipes et aux centres d’excellence en recherche ainsi que les subventions de démarrage des nouveaux professeurs.
«Cet équilibre survient grâce à un effort collectif, explique la vice-rectrice à l’administration, Joanne Roch. En effet, l’ensemble des facultés, services et instituts ont contribué à l’obtention de l’équilibre en réduisant leurs dépenses ou en augmentant leurs revenus pour l’équivalent de 1,5 % de leur budget, alors que les associations étudiantes ont accepté qu’une contribution étudiante soit versée pour assurer une partie du financement du programme d’accès libre au transport en commun.»
Par ailleurs, l’Université a assumé dans la confection de ce budget que la subvention de fonctionnement du gouvernement du Québec de quelque 212 M$, montant estimé en respectant les principes comptables généralement reconnus, sera confirmée. De plus, le gouvernement fédéral devrait injecter 6,3 M$ pour financer les frais indirects de la recherche et La Fondation de l’Université de Sherbrooke versera 1,5 M$ pour soutenir des développements majeurs en plus du soutien apporté à la recherche. L’Université compte également sur une croissance de plus de 2 % de son effectif étudiant.
«L’élaboration du budget illustre bien la problématique particulière du sous-financement universitaire, souligne la rectrice, Luce Samoisette. Je demeure persuadée que, mieux financée, l’Université de Sherbrooke pourrait participer de façon encore plus significative au développement de notre société. Le présent budget assure néanmoins un enseignement de très grande qualité aux dizaines de milliers d’étudiantes et d’étudiants qui ont choisi notre université.»