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Deux expositions de photos à la Galerie d'art

Objectifs de consciences

Une œuvre de l'exposition Mines d'ordures.
Une œuvre de l'exposition Mines d'ordures.
Photo : Paul-Antoine Pichard

La Galerie d'art du Centre culturel de l'Université de Sherbrooke ouvre sa saison culturelle 2009 avec deux expositions d'artistes photographes engagés : Paul-Antoine Pichard et Ingénieurs sans frontières Canada _  Section Sherbrooke. Ces expositions proposent des oeuvres marquantes témoignant des disparités Nord-Sud et pourront être vues jusqu'au 22 février.

Les photographies de Paul-Antoine Pichard dérangent en montrant une réalité inacceptable : la pauvreté extrême. Dans la tradition des photographes engagés, Paul-Antoine Pichard a parcouru le monde, caméra à la main, pour nous révéler les visages de femmes, d'hommes et d'enfants qui habitent et travaillent sur des montagnes d'ordures. Aux portes de l'enfer, à l'extrémité de la chaîne de consommation, ils survivent en recyclant ce qu'ils parviennent à tirer des déchets des autres.

L'exposition, qui s'intitule Mines d'ordures, est mise en circulation par Tohu, la cité des arts du cirque. Elle s'avère un rendez-vous incontournable et bouleversant avec des images coup-de-poing où l'esthétique donne la main à l'horreur pour mieux prendre d'assaut l'indifférence. L'exposition nous amène à faire un pas vers la connaissance de l'autre, prise de conscience nécessaire avant l'action.

Les photographies du collectif d'Ingénieurs sans frontières Canada, quant à elles, témoignent de différentes réalités vécues dans les pays en voie de développement. L'exposition Développement en images est une fenêtre ouverte sur le Burkina Faso, le Mali et le Honduras, entre autres. Elle rassemble des images captées par des étudiantes et étudiants de l'Université de Sherbrooke alors qu'ils vivaient à l'étranger et par des étudiants universitaires du Honduras impliqués dans leur communauté.