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Régime coopératif

«Chaque diplômé a un rôle d’ambassadeur»

À son arrivée chez DanoneWave en 2015, Pascal Rodier s’est fait un devoir d’implanter la culture des stages coopératifs au sein du service juridique.
À son arrivée chez DanoneWave en 2015, Pascal Rodier s’est fait un devoir d’implanter la culture des stages coopératifs au sein du service juridique.
Photo : Université de Sherbrooke

En 2015, les stagiaires coopératifs de l’Université de Sherbrooke étaient connus et reconnus depuis plusieurs années chez DanoneWave, sauf peut-être au sein du service juridique qui  n’embauchait pas de recrues sherbrookoises.  À son arrivée au poste de conseiller juridique principal au sein de l’entreprise qui se spécialise dans la production d’aliments et de boissons santé, Pascal Rodier (LL.B 2008) a rapidement voulu remédier à la situation. Une initiative qui s’est avérée payante!

«Nous embauchions depuis longtemps des étudiants en administration des affaires et en génie. En droit, par contre, ce n’était pas dans nos habitudes», souligne le diplômé qui avait également implanté la culture des stages coopératifs chez son ancien employeur.

«Le programme coopératif de l’Université de Sherbrooke met à la disposition des employeurs des jeunes qui sont dynamiques, motivés à travailler et prêts à découvrir la pratique du droit. Ils sont avides de connaissances et ouverts. Ils n’ont pas d’idées préconçues. Je ne connais aucun employeur qui n’aime pas ces qualités et c’est pourquoi j’ai proposé l’embauche de stagiaires de Sherbrooke à mon arrivée chez DanoneWave», affirme Me Rodier qui a lui-même été stagiaire durant son baccalauréat.

«Quiconque a eu la chance de faire des stages et de passer par le régime coopératif de l’Université de Sherbrooke a un peu un rôle d’ambassadeur, plaide-t-il. Je ne manque jamais une occasion de faire la promotion du programme.»

La supervision d’un étudiant coopératif est beaucoup moins exigeante qu’on pourrait le croire, affirme Pascal Rodier. Ainsi, une multitude de mandats, très variés, peuvent être confiés à ces employés temporaires.

«Nous leur donnons autant de latitude qu’ils le demandent, dans la mesure du possible évidemment. Sous la supervision d’un avocat, un stagiaire va donc pouvoir rédiger, réviser ou négocier des contrats, faire des recherches de toutes sortes que ce soit législatives, jurisprudentielles ou doctrinales. Un stagiaire peut aussi assister un avocat dans la révision de documents ou de politiques internes, participer activement aux échanges avec nos collègues qui travaillent dans d’autres divisions ou encore à l’international», énumère l’avocat.

«La tâche préférée des stagiaires est cependant de déguster les nouveaux produits avant leur mise en marché», ajoute-t-il en riant.

Nouvelles connaissances

Non seulement les futurs juristes qu’embauche DanoneWave à ses bureaux de Montréal supportent les membres du service juridique dans leur tâches quotidiennes, mais ils leur permettent également d’avoir accès aux derniers développements jurisprudentiels et légaux, assure Pascal Rodier.

«C’est surprenant à quel point les stagiaires peuvent apporter de nouvelles connaissances juridiques ou, à tout le moins, une certaine mise à jour sur certains aspects», fait-il remarquer.

Malgré tout, le principal critère d’embauche des stagiaires en droit chez DanoneWave n’est pas le niveau de connaissances pratiques, mais bien l’attitude des candidats.

«Chez DanoneWave, l’esprit d’initiative et l’entrepreneurship sont des qualités qui sont encouragées. L’attitude des étudiants leur permet de nous apporter énormément, et ce, dès leur premier stage», termine Me Rodier.

Ce texte a originalement été publié dans la revue Paroles de droit.