Un stage qui a tout changé
Le parcours de Laurence Gagnon au Campus de Longueuil
Laurence Gagnon, originaire de Saint-Basile-le-Grand sur la Rive-Sud de Montréal, est actuellement étudiante au BAA en marketing et commerce international, au Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke. Comme de nombreuses personnes étudiantes, son parcours universitaire a été semé de doutes et de questionnements. « Quand je suis entrée à l’université, je ne me sentais pas prête, je ne savais pas trop qui j’étais, ni ce que je voulais faire », avoue-t-elle.
Cependant, ce sentiment d’incertitude a changé au moment où elle a découvert une offre de stage en communication directement sur son campus à l’UdeS. « Je n’étais pas certaine d’aimer le domaine dans lequel j’étudiais, mais l’idée de travailler pour ma propre université m’a attirée. » C’est avec ce mélange d’enthousiasme et d’hésitation qu’elle a postulée, sans savoir qu’elle venait de prendre l’une des meilleures décisions de sa vie étudiante!
Une expérience enrichissante grâce à un encadrement solide
Dès le début de son stage, Laurence a ressenti l’importance du soutien apporté par sa conseillère au Service des stages et du développement professionnel (SSDP).
Ce soutien s’est avéré essentiel non seulement pour réussir ses premiers pas dans un environnement professionnel, mais aussi pour naviguer dans les incertitudes de carrière qui ponctuaient ses deux stages successifs. « Le soutien du SSDP a joué un rôle crucial pour m’aider à combattre le potentiel syndrome de l’imposteur que j’aurais pu ressentir dans mes deux stages, mais surtout dans le premier. »
Un environnement de travail dynamique et stimulant
Chaque jour de stage était unique pour Laurence. Elle souligne que l’une des raisons de son épanouissement réside dans la diversité des tâches qui lui ont été confiées. Elle a également eu la chance de travailler dans un environnement favorable à la collaboration et à la créativité. « Mon bureau était situé au 15e étage, avec une vue magnifique sur le pont Jacques-Cartier. L’équipe était super ouverte, toujours prête à m’aider et à répondre à mes questions. C’est ce que je retiens : l’esprit d’entraide qui règne au Campus Longueuil. »
Sans oublier Karine, sa superviseure, qui a été un modèle d’encouragement et d’accompagnement. « Elle m’a appris énormément de choses, m’a expliqué de nouveaux concepts et m’a toujours encouragée à m’impliquer. »
Les moments forts et les défis du stage
Pour Laurence, ce qui a fait la beauté de ses deux stages, c’est avant tout la variété des tâches. « J’adorais passer d’une activité plus calme, comme la rédaction d’un article, à des événements plus dynamiques, comme organiser une activité pour le personnel. » Les missions se sont enchaînées : rédaction de bulletins de nouvelles, création de visuels pour les réseaux sociaux, organisation de soirées et événements.
Cependant, comme dans tout stage ou emploi, il y avait aussi des aspects qui collaient moins à sa personnalité et à ses intérêts. « J’ai appris que je n’étais pas faite pour créer des pages Web. C’était complexe et trop statique pour moi. »
Une confiance retrouvée
Si Laurence a beaucoup appris sur le plan professionnel, elle admet que son stage a aussi été une révélation sur le plan personnel. « J’ai appris à gérer plusieurs projets en même temps, à coordonner des tâches et à naviguer dans une grande organisation. J’ai compris comment interagir avec les différents services de l’université, comment gérer les attentes et comprendre la hiérarchie. »
Elle a également appris des petites choses qui semblent simples, mais qui lui ont facilité la vie au quotidien, comme l’ajout de signatures électroniques et comment utiliser des logiciels couramment utilisés en entreprise. Mais plus important encore, elle a gagné confiance. « Mon stage m’a permis d’avoir une meilleure idée de ce que je veux faire à l’avenir. Il m’a ouvert les yeux sur l’importance d’être proactive, d’oser demander et de participer aux projets. »
Longueuil ou Sherbrooke
La question de la comparaison entre le Campus de Longueuil et le Campus principal de Sherbrooke revient souvent. Selon Laurence, les deux sont distincts, mais les différences sont davantage une question de mode de vie. « Le Campus de Longueuil est plus urbain, plus moderne, collé à une station de métro. Celui de Sherbrooke, lui, est plus horizontal, avec une plus grande densité d’étudiants et d’étudiantes. »
Malgré une plus faible participation aux événements à Longueuil, Laurence se dit convaincue que « la vie étudiante de Longueuil est tout aussi présente, mais il faut s’investir pour la vivre. Il n’y a pas de vie étudiante sans engagement. » En tant qu’étudiante active et impliquée, elle a pris cette responsabilité à cœur, participant à diverses activités et événements, et même devenant guide pour les personnes étudiantes internationales.
Une transformation personnelle et professionnelle
Aujourd’hui, Laurence considère ses stages comme une étape décisive dans son parcours universitaire. « Avant mes stages, j’étais détachée de la vie universitaire. Maintenant, je suis bien plus investie. Je participe à tout, et cela a vraiment changé ma vision de l’université. Ce que je conseille, c’est de s’impliquer, de profiter à fond des occasions qui s’offrent à vous et d’oser, même si on n’est pas sûr de ce que l’on veut au début. Impliquez-vous dans les projets, assistez aux événements, posez des questions. C’est la meilleure manière de tirer parti de l’expérience et de se découvrir professionnellement et personnellement. » Elle ajoute : « Cela m’a permis de développer une nouvelle confiance en moi, de découvrir un intérêt marqué pour la communication, et d’envisager de faire de ce domaine ma carrière. »
Pour les futures et futurs stagiaires, Laurence a un conseil simple, mais puissant : « Gardez l’esprit ouvert et participez à tout ce que vous pouvez. »
À travers son expérience, elle a non seulement trouvé une passion pour les communications, mais elle est devenue une membre active et enthousiaste de la communauté universitaire.