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La langue à terre...

J’en faisais trop! J’ai toujours été quelqu’un de très actif. Vous savez, le genre qui participe à plein de projets, qui s’implique dans de nombreux comités, qui est toujours partant pour faire une activité avec des amis, qui étudie à temps plein, qui a une blonde et qui travaille en plus?

À l’université, pour arriver à rencontrer mes engagements, j’ai commencé à manquer des cours et à raccourcir mes nuits. À un certain moment, je me suis mis à ressentir une grande fatigue. Je pensais constamment à tout ce que j’avais à faire chaque jour. J’ai peu à peu perdu l’envie de faire des activités, en plus de devenir irritable. Tout me demandait un effort. J’avais de plus en plus de difficulté à me concentrer. Mes résultats scolaires se sont mis à baisser.

C’est alors que j’ai réalisé que ma vie était devenue complètement déséquilibrée, que j’avais des limites et que je ne pouvais pas tout faire. J’ai compris aussi que je cherchais à prouver ma valeur, aux autres et à moi-même, par la quantité de choses que j’accomplissais. Cependant, à force d’en faire trop, je ne les réussissais qu’à moitié, ce qui n’était pas du tout valorisant au bout du compte. Je devais donc changer plusieurs choses dans ma vie.

J’ai d’abord choisi d’en faire moins et de mieux m’investir dans ce que j’entreprenais. J’ai donc fait une sélection dans toutes mes activités et j’ai conservé celles qui m’étaient les plus significatives. J’ai aussi établi que parmi mes priorités, celle de prendre soin de moi et de ma santé physique et mentale serait la plus importante. À travers ces changements, j’ai appris peu à peu à m’estimer pour ce que je suis et non uniquement pour ce que je fais. Depuis, j’ai retrouvé mon énergie et un plaisir authentique dans mes activités!

Mélanie Thibault, psychologue
Service de psychologie et d’orientation


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