Aller au contenu

Indice de santé organisationnelle 2024 de l’UdeS

Un exercice qui fait du bien!

Au Campus de Longueuil, les activités sociales sont l’occasion de tisser des liens et de se dégourdir les jambes!
Au Campus de Longueuil, les activités sociales sont l’occasion de tisser des liens et de se dégourdir les jambes!
Photo : fournie

La santé organisationnelle de l’UdeS se porte bien. C’est ce que révèle le sondage de l’automne 2024 auquel ont répondu 2799 membres de la communauté étudiante et du personnel. Bien qu’il reste des défis à relever, le bilan de santé de notre université s’est amélioré, ce qui montre qu’avec de la volonté, de la motivation et de l’initiative, on peut avoir un impact favorable sur notre bien-être.

L’indice global de santé organisationnelle (ISO) est monté d’un point depuis 2022, passant de 72 à 73 sur une échelle de 0 à 100. C’est au Campus de Longueuil que la progression est la plus remarquable avec de nombreux indicateurs du bilan en hausse et un score de 76. Un bond de 4 points que la directrice du campus attribue en partie à la force du travail d’équipe.

Nous avons à cœur de susciter des initiatives qui répondent directement aux besoins exprimés sur le terrain et de les soutenir. Nous passons du temps à écouter notre communauté, à collecter des données, à proposer des solutions et des activités rassembleuses. Nous prenons soin également de l’environnement humain et du milieu de vie afin que notre campus permette à notre communauté, dans toute sa diversité, de vivre une expérience enrichissante tous les jours.

Anne Aubriot-Bertot, directrice générale du Campus de Longueuil

Une démarche durable qui a du muscle

En 2020, l’Université a entrepris une démarche ambitieuse pour faire croître collectivement son indice de santé organisationnelle, faisant ainsi du bien-être de sa communauté une priorité. Le but? Identifier et mettre en place des mesures concrètes pour offrir un milieu d’études et de travail stimulant, enrichissant et épanouissant. Cette démarche est intégrée dans le développement durable, qui fait la renommée de l’UdeS.

De plus en plus de personnes optent pour le transport actif et profitent d’infrastructures facilitantes.
De plus en plus de personnes optent pour le transport actif et profitent d’infrastructures facilitantes.
Photo : Michel Caron - UdeS

Notre santé organisationnelle est au cœur de nos préoccupations ces dernières années. Elle met de l’avant le bien-être des personnes, leur épanouissement par l’engagement dans leurs études, leur travail et au sein de la communauté, et fait la promotion d’un milieu de vie sain et capacitant, propice à la bienveillance, à l’activité physique et au plein air.

Professeure Denyse Rémillard, responsable du comité ISO, rectrice adjointe et vice-rectrice à l’administration et au développement durable

Un effet d’entraînement sur la santé

Sur tous les campus, on n’a jamais vu autant de gens marcher, prendre des pauses santé, exercer une activité sportive, utiliser le transport actif ou profiter des installations extérieures pour s’aérer l’esprit. Autant la communauté étudiante que les membres du personnel – on a même aperçu notre recteur en pleine séance de jogging –, tout le monde semble s’y être mis.

Des installations sportives accessibles à tout le monde sont une bonne motivation pour sortir dehors.
Des installations sportives accessibles à tout le monde sont une bonne motivation pour sortir dehors.
Photo : Simon Rancourt, collaborateur

Le bilan 2024 affiche une hausse des indicateurs de santé psychologique et physique ainsi que de ceux liés aux saines habitudes de vie. Dans bon nombre de facultés et de services, les initiatives ayant un effet bénéfique sur la santé se multiplient, comme les activités pour briser l’isolement et favoriser le dialogue ou les activités sportives, culturelles et artistiques.

Conférences sur le travail d’équipe et la santé psychologique, défis ludiques, achat de mobilier ajustable, gym culturel, les bons coups ne manquent pas, et l'effet d'entraînement est réel. Certains groupes joignent même leurs efforts, comme le Centre culturel et le Service des stages et du développement professionnel, qui partagent les services d’étudiants et étudiantes en kinésiologie pour aider le personnel à adopter de bonnes habitudes.

En marche vers une meilleure santé psychologique

On le sait, l'UdeS offre un milieu d'études, de travail et de vie exceptionnel. Pas étonnant que le sentiment d’appartenance ressorte comme une force dans la communauté étudiante, tout comme la qualité des relations de travail chez le personnel. Toutefois, même si elle connaît une légère amélioration, la perception de l’état de santé psychologique demeure un défi tant pour la communauté étudiante que pour le personnel. Mais on ne reste pas les bras croisés : les initiatives sont nombreuses et variées.

Parce que les arts et la culture influencent positivement la santé, les initiatives pour les rendre accessibles à la communauté universitaire se développent sur les campus, comme ce nouvel espace d'exposition inauguré récemment à la Bibliothèque du Campus de la santé.
Parce que les arts et la culture influencent positivement la santé, les initiatives pour les rendre accessibles à la communauté universitaire se développent sur les campus, comme ce nouvel espace d'exposition inauguré récemment à la Bibliothèque du Campus de la santé.
Photo : Mathieu Lanthier - UdeS

Par exemple, les facultés mettent en place des moyens pour mieux comprendre et accompagner la communauté étudiante, augmenter son sentiment d’appartenance, reconnaître les bons coups ou encore lui faire connaître les ressources offertes par l’UdeS. À la Faculté des sciences de l’activité physique, un comité d’appui à la santé psychologique étudiante se rencontre tous les trimestres pour trouver des solutions. Au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable, on a créé l’atelier Écomotion-écoanxiété pour que le personnel puisse mieux comprendre et accompagner les étudiants et étudiantes aux prises avec ce type de stress.

À la Faculté de droit, l’entraide fait partie de la vie étudiante.
À la Faculté de droit, l’entraide fait partie de la vie étudiante.
Photo : UdeS

On remarque aussi des efforts soutenus pour améliorer la santé psychologique des membres du personnel. Par exemple, des parrains et marraines accueillent maintenant le nouveau personnel du Service du sport et de l’activité physique. Au Service d'appui à la recherche, à l'innovation et à la création, on a mis en place un calendrier d’activités sociales pour favoriser le dialogue entre les collègues. À l'École de gestion, on s'est investi pour améliorer les processus entre les équipes des campus de Sherbrooke et de Longueuil. À la Faculté d'éducation, pour libérer du temps physique et mental, un atelier a permis à trois équipes ciblées de parler de la charge de travail et de la réorganisation des tâches entre les équipes et de solutions proactives.

Ce que révèle aussi le sondage, c’est que même si on se sent bien à l’UdeS, la perception de la charge de travail et des contraintes physiques, comme la position assise et le temps d’écran, continuent de toucher une bonne proportion des répondantes et répondants. Heureusement, plusieurs équipes trouvent des astuces pour gagner du terrain sur ce plan. Par exemple, au Service des communications, on a créé le bulletin interne Le courriel de trop qui, en plus de contenir des portraits des collègues et des nouvelles, prodigue des conseils sur les bonnes pratiques liées à l’ergonomie, la charge de travail, la santé psychologique, etc.

En pleine possession de ses moyens

Bonne nouvelle, la satisfaction de la communauté étudiante à l’égard des activités pédagogiques est toujours une force, et les personnes sondées se sentent suffisamment préparées pour le marché du travail.

Les stages en milieu de travail sont une des raisons d’envisager sa carrière avec confiance, comme ce stage en génie au Complexe hydrologique de l'UdeS.
Les stages en milieu de travail sont une des raisons d’envisager sa carrière avec confiance, comme ce stage en génie au Complexe hydrologique de l'UdeS.
Photo : Martin Blache, collaborateur

Chez le personnel, le bilan 2024 révèle que de plus en plus de personnes manifestent le désir ou croient pouvoir contribuer activement au succès de l’UdeS. Les personnes se sentent confiantes en leurs capacités et ont le sentiment de se développer professionnellement.

Atteindre la cible de l’équité, de la diversité et de l’inclusion

L’Université de Sherbrooke souhaite œuvrer pour une société plus équitable, plus verte et plus inclusive, et elle réussit. Qu’on parle de climat de diversité ou d’atteinte des cibles des groupes minoritaires dans l’embauche, les indicateurs sont fortement dans la zone verte, signe que l’UdeS est en bonne voie d’atteindre ses objectifs.

Au Service des immeubles, on offre une expérience de travail à des personnes avec une déficience intellectuelle.
Au Service des immeubles, on offre une expérience de travail à des personnes avec une déficience intellectuelle.
Photo : Michel Caron - UdeS

À la Faculté des sciences, par exemple, on a misé sur l’inclusion des personnes dont la langue première n’est pas le français. Des tuteurs et tutrices du Centre de langues animent des dîners de discussions bimensuels pour les personnes du corps professoral et leurs conjoints ou conjointes.

Le bilan de santé 2024 est le reflet d’un exercice qui est de plus en plus pratiqué et souvent même maîtrisé par la communauté universitaire, ce dont elle peut être fière. La prochaine collecte de données est prévue à l’automne 2026. D’ici là, on ne peut que souhaiter que l’effet d’entraînement se poursuive pour propulser la santé organisationnelle vers les plus hauts sommets.


Informations complémentaires