Marie-Christine Vincent
26 ans et quatre romans
À neuf ans, elle écrivait un roman de 400 pages sur de vieux cartables d'école. Le jour de ses 19 ans, elle lançait Mes amours au paradis, vendu à 20 000 exemplaires au Québec et en Europe. À 26 ans maintenant, Marie-Christine Vincent, finissante au baccalauréat multidisciplinaire, vient de faire paraître un 4e roman, Un tueur parmi nous, aux Éditions de Mortagne. Derrière tous ces chiffres se cache une jeune femme pour qui l'écriture est plus qu'une passion : c'est un mode de vie.
Inscrite d'abord au baccalauréat en communication, rédaction et multimédia parce qu'elle voulait «mieux écrire» et travailler dans le milieu des médias, Marie-Christine Vincent s'est finalement dirigée vers un bac multidisciplinaire, ce qui lui a permis de combiner trois certificats en communication, en rédaction et en psychologie. «La communication et la rédaction m'apportent au niveau de la forme, et la psychologie au niveau du contenu», explique-t-elle.
Un tueur parmi nous, son premier roman policier
La première ébauche du roman Un tueur parmi nous n'était pas sous forme policière. «Je suis allée voir André Marquis dans le cadre d'un cours tutoral, explique Marie-Christine. À ce moment j'étais découragée, car je sentais que quelque chose n'allait pas dans mon histoire. Le professeur m'a dit que mon roman comprenait les éléments nécessaires pour en faire un roman policier. Je n'avais jamais écrit d'histoire policière, mais j'ai finalement accepté de tout recommencer à zéro en septembre 2003, alors que j'avais déjà rédigé plus de 400 pages.»
Un mentor, une nécessité
Marie-Christine le dit, elle n'aurait pas tant progressé sans son mentor, le professeur André Marquis. Il l'a suivie pendant deux cours tutoraux, et même au-delà à titre bénévole. «Nous avons d'abord travaillé son style, puis le contenu du roman lui-même, explique le professeur. Elle a énormément progressé. Son roman est de catégorie grand public, et il est écrit dans un style efficace et intéressant. Les amateurs de romans policiers populaires sur fond de réalisme passeront d'agréables moments à le lire.»