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Programme canadien de bourses aux étudiants

La FEUS a l’appui de deux députés fédéraux

Jean-François Carrier, président de la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke, et Serge Cardin, député fédéral de Sherbrooke.
Jean-François Carrier, président de la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke, et Serge Cardin, député fédéral de Sherbrooke.
Photo : Pierre McCannp

Les fédérations étudiantes de l’UdeS (FEUS) et du Québec (FEUQ) reçoivent l'appui des députés bloquistes Serge Cardin et France Bonsant dans leurs revendications pour qu’Ottawa verse au Québec sa part du nouveau programme canadien de bourses aux étudiants.

Ce programme succèdera à la Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire dès janvier. Le gouvernement du Québec s’était retiré des Bourses du millénaire et avait signé une entente avec le fédéral pour recevoir une somme de 70 millions de dollars annuellement. Cette entente se termine le 5 janvier 2010, et les fédérations étudiantes souhaitent qu’une entente similaire soit conclue afin que Québec reçoive une pleine compensation financière du Programme canadien de bourses aux étudiants.

Selon la FEUQ, l’enveloppe du Québec totalise environ 118 millions de dollars sur 507 millions pour l’ensemble du programme. Le 30 novembre, les députés bloquistes de Sherbrooke et de Compton-Stanstead ont signifié leur appui en présence de Jean Grégoire, président de la FEUQ, et de Jean-François Carrier, président de la FEUS.

«Nous demandons aujourd’hui au gouvernement Harper qu’il cesse immédiatement toute intrusion dans l’éducation, qui est un champ de compétence provinciale», a déclaré la députée de Compton-Stanstead, France Bonsant.

«Le gouvernement du Québec doit pouvoir se retirer de tout programme fédéral empiétant dans ses propres champs de compétence, et recevoir une pleine compensation financière, sans condition. C’est ce qui s’est produit dans le cadre de la Fondation canadienne des bourses du millénaire il y a une dizaine d’années, et c’est ce qui doit se produire pour ce qui est du programme fédéral en vigueur dès janvier», a-t-elle poursuivi.

«La gestion des sommes vouées à l’éducation doit être effectuée par le gouvernement québécois, d’autant plus que c’est un champ de compétence exclusif du Québec. Le gouvernement conservateur doit remettre aux étudiantes et étudiants québécois les sommes qui leur sont dues, point final. L’objectif est simple : limiter, voire diminuer l’endettement des étudiants et améliorer l’aide financière qui leur est versée chaque année», a conclu le député de Sherbrooke, Serge Cardin.

Au début de novembre, les associations de la FEUQ ont fait valoir leurs revendications au premier ministre Stephen Harper, notamment par le biais d’une vidéo.


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