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Comprendre les conditions

Comprendre certaines caractéristiques influençant le fonctionnement ou l’apprentissage des personnes étudiantes qui sont en situation de handicap peut être aidant pour le personnel enseignant.

Trouvez ici une description des différentes conditions rencontrées au Programme pour l’inclusion des personnes étudiantes en situation de handicap (PIPESH) ainsi que des outils spéficiques pour certaines d'entre elles.

Les déficiences qui mènent à des situations de handicap peuvent parfois être plus facilement observables. Des aménagements sont donc souvent déjà mis en place pour différentes déficiences motrices, auditives ou visuelles. Toutefois, les barrières rencontrées par ces personnes sont multiples et les défis sont uniques et souvent imprévisibles. 

Si vous vous sentez à l'aise, ouvrez le dialogue avec la personne concernée afin de démontrer un intérêt pour sa réalité ou communiquez avec sa personne conseillère à l’inclusion afin d’en apprendre davantage sur les moyens permettant de faciliter son inclusion.

Comprendre le besoin d’une personne en situation de handicap lorsque celle-ci est invisible est parfois plus difficile. Développer une connaissance de la réalité de l’ensemble de la population étudiante contribue à mettre en place un environnement d’étude plus inclusif. Ces conditions de santé ont autant de portraits qu’il y a de personnes étudiantes. Elles entrainent surtout des situations fluctuantes et imprévisibles et les conséquences sur le rendement académique peuvent parfois être importantes. Les mesures adaptatives pour ces conditions demandent souvent des ajustements personnalisés et de la souplesse dans l’encadrement offert, sans toutefois compromettre sur les compétences à acquérir. Souvent, un petit ajustement peut faire une grande différence dans le parcours de la personne étudiante.

Veuillez poursuivre la lecture, afin de vous familiariser avec les conditions invisibles les plus fréquemment rencontrées, qui peuvent créer des situations de handicap chez les personnes étudiantes.  

On reconnaît une déficience visuelle grave lorsque l’acuité visuelle de chaque œil, après les corrections au moyen de lentilles ophtalmiques appropriées, à l’exception des systèmes optiques spéciaux et des additions supérieures à 4.00 dioptries, est d’au plus 6/21, ou bien lorsque le champ de vision de chaque œil est inférieur à 60 degrés, dans les méridiens 180 degrés et 90 degrés, et que dans l’un ou l’autre cas, la personne est inapte à lire, à écrire ou circuler dans un environnement non familier. 

Source : AQICESH

Il y a une déficience quand la capacité auditive minimale est de 25 décibels. Lorsque l’oreille qui a la capacité auditive la plus grande est affectée d’une déficience auditive évaluée, selon la norme S3.6 de 1989 de l’American National Standard Institute, à au moins 70 décibels, en conduction, en moyenne sur les fréquences hertziennes 500, 1000 ou 2000, on parle de déficience auditive grave. 

Source : AQICESH

La déficience motrice est reconnue lorsqu’elle entraîne des limitations significatives et persistantes pour la personne dans l’accomplissement de ses activités quotidiennes : malformation ou anomalie des systèmes squelettiques, musculaires ou neurologiques responsables de la motricité du corps.

Source : AQICESH

La déficience organique est reconnue lorsqu’elle entraîne des limitations significatives et persistantes pour la personne dans l’accomplissement de ses activités quotidiennes : trouble ou anomalie des organes internes faisant partie des systèmes cardio-respiratoire, gastro-intestinal et endocrinien.  

Source : AQICESH 

Les personnes ayant une déficience du langage et de la parole sont celles dont la déficience est conséquente à des troubles neurologiques (tels que l’aphasie, la dysphasie ou l’audimutité, la dysfonction cérébrale) entraînant des incapacités significatives et persistantes au niveau de la communication. Définition des déficiences

Source : AQICESH

Les troubles d’apprentissage constituent une déficience entraînant des limitations d’ordre cognitif à cause de difficultés au niveau de la lecture, de la concentration, de la mémoire, de l’écriture, du calcul, du raisonnement, de la communication, de l’attention et des comportements socioaffectifs.

Source : AQICESH

Les troubles de santé mentale sont ceux répertoriés dans le DSM-V ou l’ICD-10 (ou plus récents) et dont la condition vécue par la personne requiert des accommodations pour réaliser ses études.

Source : AQICESH

Le trouble déficitaire de l’attention, avec ou sans hyperactivité, est un problème neurologique qui entraîne des difficultés à inhiber (freiner) et à contrôler les idées (inattention), les gestes (bougeotte physique) et les comportements (impulsivité). (Bien qu’inscrit dans le DSM-V, nous avons décidé d’en faire une catégorie à part.)

Source : AQICESH

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) regroupent, dans une catégorie inclusive, l’autisme ou trouble autistique, le syndrome d’Asperger et le trouble envahissant du développement non spécifié. Les TSA sont tous caractérisés par des altérations ou des atypies dans quatre domaines de compétences : la socialisation, la communication, le jeu et l’imagination et la variété des intérêts et des comportements. (Bien qu’inscrits dans le DSM-V, nous avons décidé d’en faire une catégorie à part.)

Source : AQICESH

La catégorie DMU est utilisée pour les personnes étudiantes qui présentent des diagnostics dans au moins deux des catégories précédentes (ex. : un trouble d’apprentissage combiné avec une déficience organique).

Source : AQICESH