La tour Burj Khalifa de Dubaï repose sur du béton développé à l'UdeS

Le plus haut gratte-ciel du monde, la tour Burj Khalifa de Dubaï repose sur du béton développé à l'UdeS. Érigée à une hauteur de 828 mètres, la tour Burj Kahlifa a nécessité 1,5 milliard $ (américains) d'investissement et, entre autres, 300 000 mètres cubes de béton de matériel. Ce béton a été propulsé jusqu'à 605 mètres de hauteur, ce qui constitue un autre record mondial.

En effet, une partie de ce béton a été réalisée avec un béton autoplaçant reposant sur une expertise conçue à l'Université de Sherbrooke. Ce type de béton fait partie d'une nouvelle gamme de béton haute performance de deuxième génération. «À l'époque de la conception, les études scientifiques de l'UdeS étaient déjà connues», note le professeur Kamal Kahyat, professeur titulaire au département de génie civil de l'UdeS et directeur du Laboratoire intégré de recherche et valorisation des métaux et de structures innovatrices et durables de l'UdeS. Il explique également dans un communiqué publié dans La Tribune que son équipe de recherche a été impliquée au niveau surtout des travaux préalables au projet.

Au fait, ce béton a comme particularité de se placer dans le coffrage sans consolidation mécanique. Il a été exigé pour la construction des pieux et de la poutre qui supporte l'édifice. De plus, le reste des 828 mètres est fait de structure métallique.

Commencée en 2004, la construction de la tour a été achevée en 1325 jours. Elle doit son nom Burj Khalifa au président des Émirats arabes unis, l'émir Khalifa Ben Zayed Al-Nahyane.

Certes, la tour Burj Kahlifa de Dubaï est d'une ingéniosité architecturale. On parle de génie humain, mais il ne faut pas oublier le génie des ouvriers qui ont travaillé de leurs mains avec leurs outils.