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Gestion de la douleur, adaptation des milieux, participation citoyenne et éducation en milieu rural

Quatre bourses de recherche pour des étudiants du Centre affilié universitaire du CSSS-IUGS

Diane Gingras, présidente du CA du CSSS-IUGS, Marc Boisvert, étudiant à la maîtrise, Roger Durand, président de l'Association des Caisses de Sherbrooke, Annie Marchand, doctorante, Paul Morin, superviseur de maîtrise d'Esther Lecours (absente sur la photo), Catherine Bigonnesse, étudiante à la maîtrise, et Égide Godbout, président de la Fondation Vitae.
Diane Gingras, présidente du CA du CSSS-IUGS, Marc Boisvert, étudiant à la maîtrise, Roger Durand, président de l'Association des Caisses de Sherbrooke, Annie Marchand, doctorante, Paul Morin, superviseur de maîtrise d'Esther Lecours (absente sur la photo), Catherine Bigonnesse, étudiante à la maîtrise, et Égide Godbout, président de la Fondation Vitae.

Qui ne connaît pas la douleur? Selon sa pratique personnelle, l'infirmier clinicien du CSSS-IUGS Marc Boisvert sait, quant à lui, qu'elle occupe une place importante dans notre santé. Il estime en effet que plusieurs appels logés à la centrale Info-santé, où il travaille, nécessitent une évaluation de la douleur, qui est souvent aggravée par le stress ou l'anxiété. C'est cette constatation qui l'a amené à vouloir réaliser sa recherche de maîtrise sur la formation continue des infirmiers et infirmières d'Info-santé en lien avec l'évaluation et la gestion de la douleur.

Pour l'aider à réaliser cette étude qui s'inscrit dans la programmation de la Direction de la recherche du centre affilié universitaire du CSSS-IUGS, la Fondation Vitae, dans le cadre de son partenariat avec les Caisses Desjardins de Sherbrooke, lui octroie une aide financière. Cette année, 20 000 $ seront partagés entre quatre étudiants de 2e ou 3e cycles, ce qui porte à 44 000 $ le total des bourses octroyées dans le cadre de ce partenariat.

Selon l'étudiant, les notions de stress et d'anxiété viennent amplifier les symptômes douloureux. De plus, il estime qu'il est important de considérer tous les aspects de la douleur lors de son évaluation. «Plus la douleur dépasse l'aspect physique, plus elle place l'infirmière dans une situation complexe. C'est pourquoi il est important d'explorer les besoins des infirmiers et infirmières de la centrale Info-santé afin de les rendre mieux outillés pour évaluer, guider, enseigner et rassurer les usagers souffrants au bout du fil», explique Marc Boisvert.

L'étudiant à la maîtrise en sciences cliniques de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke prévoit qu'une formation répondant aux besoins des intervenants à la centrale d'Info-santé leur permettra de mieux aider les personnes souffrant de douleurs chroniques.

«Les professionnels de la santé sont généralement impuissants face à des maladies causant des douleurs chroniques comme la fibromyalgie ou le syndrome du côlon irritable. Donc, en soutenant le développement des connaissances des infirmiers et infirmières d'Info-santé, nous assurerons une meilleure évaluation et ainsi l'élaboration de stratégies d'intervention ou d'adaptation plus efficaces pour ces personnes», dit Marc Boisvert.

Trois autres boursières

Les trois autres bourses de 4000 $ à 8000 $ ont été remises à Catherine Bigonnesse, étudiante à la maîtrise service social, Annie Marchand, doctorante en éducation, et Esther Lecours, étudiante à la maîtrise en service social.

Catherine Bigonnesse cherche à mieux comprendre le concept du «chez-soi» et ses potentialités dans le développement des capacités pour une population âgée. Le projet vise à proposer des alternatives et des innovations dans le domaine du logement social pour les aînés qui correspondent davantage aux cohortes actuelles. Ce projet est étroitement lié à la recherche sur le projet Villes amies des aînés au Québec.

Esther Lecours se dit pour sa part passionnée par son désir de mieux comprendre le rétablissement en santé mentale selon la perspective des utilisateurs de services. Elle se demande comment la participation citoyenne agit sur le rétablissement en santé mentale au Québec. À travers sa recherche, l'étudiante cherche à mieux définir le rétablissement, la perception dont on en a ainsi que certains des facteurs déterminants.

Le projet de recherche d'Annie Marchand porte sur l'innovation territoriale en éducation dans les milieux ruraux. Elle s'intéresse plus spécifiquement, dans un contexte de rapport école-communauté, aux projets communs des personnes ou groupes dont les modes de vie et de pensée diffèrent.

60 000 $ pour la recherche sociale

En septembre 2009, les Caisses Desjardins de Sherbrooke se sont associées pour trois ans avec le CSSS-IUGS et sa Fondation Vitae. Des 300 000 $ de l'entente, 60 000 $ iront à des projets de recherche sociale.

Source : Communiqué du CSSS-IUGS