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EUMC-UdeS

Un accès à l’éducation qui change notre monde

Quelques membres du comité EUMC-UdeS. Sur la photo, de gauche à droite. Luc Pinard, Thiana Marina Bine Anicette, Jean-Marie Nduwayo, Michel Lwamba, Martina Rehala, Tatiane Kelly Tomaz Da Silva.
Quelques membres du comité EUMC-UdeS. Sur la photo, de gauche à droite. Luc Pinard, Thiana Marina Bine Anicette, Jean-Marie Nduwayo, Michel Lwamba, Martina Rehala, Tatiane Kelly Tomaz Da Silva.
Photo : Ayoub Hammoundi.

Natif de la République démocratique du Congo, Michel a fui la guerre avant d’arriver au Malawi. Pour mener à bien sa scolarité et sortir d’une condition précaire, il lui fallait absolument partir. Comme une centaine d’autres, il a postulé au Programme d’étudiants réfugiés (PER) pour échapper à un avenir qui s’annonçait très peu reluisant. Avant d’obtenir une autorisation pour partir au Québec, il lui a fallu prouver qu’il avait de bonnes notes, passer des examens écrits, des entrevues et des examens médicaux.

Comme Michel, un millier de réfugiés âgés de 17 à 25 ans ont pu quitter leur camp, depuis 1978, pour étudier au Canada dans l’un ou l’autre des 50 collèges ou universités qui les parrainent. Ces étudiants accèdent ainsi au statut de résidents permanents et restent ensuite au pays. La première année, l’Entraide universitaire mondiale du Canada débourse de 17 000 à 25 000 $ par étudiant pour payer ses frais de scolarité, son hébergement en résidence, l’habiller, le nourrir. Dans le cadre d’un partenariat d’une durée de 7 ans avec l’organisme Entraide universitaire mondiale du Canada/UdeS (EUMC), la Fondation FORCE a fait naître le Fonds d’aide pour l’accueil d’étudiantes et d’étudiants réfugiés UdeS.

Sur notre campus, outre le soutien financier, le comité EUMC-UdeS, voit également à ce que la personne soit bien intégrée dans son milieu, autant sur le plan académique que sur le plan social. Le comité organise plusieurs activités pour aider les nouveaux venus à s’intégrer sur le campus et tente aussi de faciliter leur scolarité, en plus de faire de la sensibilisation sur les enjeux des réfugiés. Pour l’étudiant parrainé, les retombées sont majeures. En plus de lui offrir la possibilité de poursuivre ses études, le programme de parrainage lui permet de se construire un avenir meilleur.


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