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L'UdeS brille avec trois prix au 11e Gala Forces Avenir

Les membres du GCIUS 2008: Karine Beaulieu-Desrochers, Stéphanie Lavergne, Kristell Savard, Simon Pelchat (devant), Alexandre Pépin-Ross et William Wilson (à l'arrière).
Les membres du GCIUS 2008: Karine Beaulieu-Desrochers, Stéphanie Lavergne, Kristell Savard, Simon Pelchat (devant), Alexandre Pépin-Ross et William Wilson (à l'arrière).
Photo : Force Avenir

L'engagement des étudiants universitaires du Québec a été célébré en grande pompe le 17 novembre au Théâtre Capitole de Québec, alors que 400 personnes ont pris part au 11e Gala Forces Avenir. L'Université de Sherbrooke s'est démarquée en remportant trois prix. Deux groupes de la Faculté de génie – le Groupe de collaboration internationale et Baja SAE – ont été récompensés respectivement des prix Projet par excellence 2009 et Sciences et applications technologiques. Stéphanie Poulin, étudiante à la Faculté d'éducation, a pour sa part remporté le prix Société, communication et éducation. Cette soirée prestigieuse a offert aux finalistes de l'UdeS un événement mondain mémorable et une expérience valorisante soulignée par la remise de statuettes Avenir et d'un certificat soulignant leur implication au sein de la société, en plus des prestigieuses bourses.

Le GCIUS transforme l'économie d'un village africain

C'est avec un enthousiasme débordant et une joie contagieuse que les six étudiants du Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l'UdeS (GCIUS) ont accouru sur le tapis rouge pour recevoir le prix Projet par excellence pour leur projet de recherche et développement d'un four à écorces de riz au Burkina Faso. Ce prix est accompagné d'une bourse de 15 000 $.

Contrer la famine, protéger l'environnement et prospérer économiquement sont des concepts qui, pour les six étudiants composant le GCIUS, s'unissent avec succès. Un succès qui a pris la forme d'un centre d'étuvage du riz et d'un four à écorces de riz au Burkina Faso. Grâce à leur engagement, les femmes burkinabés étuveuses disposent désormais d'un hangar, d'une aire de séchage du riz étuvé, de latrines, d'un puits, d'un bâtiment destiné au triage, au stockage et à la vente du riz, et de neuf fours à écorces de riz.

L'utilisation de ces fours permettra des économies d'exploitation, une meilleure qualité du produit et une augmentation de la production. Changeant à jamais le visage de l'industrie de la transformation du riz dans la ville de Bama, ces jeunes Québécois sont parvenus à favoriser le développement économique de toute une communauté et améliorer les conditions de vie des femmes de la région.

Baja SAE remporte la course

Hugo Fortier-Topping, Catherine St-Pierre, Benoît Picard font partie du groupe Baja SAE.
Hugo Fortier-Topping, Catherine St-Pierre, Benoît Picard font partie du groupe Baja SAE.

Depuis 18 ans, Baja SAE Sherbrooke, un groupe d'étudiants de l'UdeS, redouble d'efforts et de créativité afin de concevoir et fabriquer un petit véhicule tout-terrain monoplace en vue de participer à la compétition Baja, organisée par la Society of Automotive Engineers. Ces étudiants ont remporté le prix Sciences et applications technologiques accompagné d'une bourse de 4000 $.

Figurant aujourd'hui parmi les chefs de file de la compétition annuelle, les étudiants sherbrookois réalisent un véhicule complètement nouveau chaque année, assumant ainsi tous les aspects du développement du prototype, du choix du concept, de la fabrication, et ce, en seulement huit mois. Nécessitant engagement, discipline et persévérance, ce projet prépare les futurs ingénieurs à faire face aux défis techniques, organisationnels et humains du marché nord-américain.

Depuis 2006, la délégation de l'Université de Sherbrooke a réussi à se classer parmi les 10 meilleures équipes à chacune des compétitions auxquelles elle a pris part.

Stéphanie Poulin redonne aux adultes en difficulté le plaisir d'apprendre

Stéphanie Poulin, étudiante en adaptation scolaire et sociale, est lauréate du prix Société, communication et éducation.
Stéphanie Poulin, étudiante en adaptation scolaire et sociale, est lauréate du prix Société, communication et éducation.

Les yeux brillants et le discours débordant de conviction, Stéphanie Poulin, étudiante en adaptation scolaire et sociale à l'UdeS, a mené un projet qui lui a valu le prix Société, communication et éducation accompagné d'une bourse de 4000 $.

Dans le cadre d'un stage au Centre d'éducation des adultes Monseigneur-Beaudoin, elle a élaboré un cours qui vise à outiller les élèves inscrits à l'éducation des adultes afin de mieux faire face à la vie quotidienne. Cherchant à pallier les difficultés relatives à la langue française par rapport à la lecture et à la production orale, ce nouveau cours, inspiré de l'esprit de la réforme de l'éducation aux adultes, démontre qu'il est possible d'enseigner autrement que par module à cette clientèle.

Le projet-pilote, regroupant huit élèves de 20 à 52 ans, a proposé une démarche axée sur des activités d'expression de soi (écriture, peinture sur toile, photographie, musique, cuisine, danse, équitation thérapeutique). Couronné de succès, le projet a prouvé qu'en modifiant l'approche éducative, on pouvait avoir des retombées positives sur la clientèle.

Une bourse à des étudiants de l'École de musique

Au cours de la soirée, des bourses d'une valeur totale de 114 000 $ ont été remises aux 12 personnalités et aux 21 projets sélectionnés à la suite d'un appel de candidature lancé dans tous les établissements universitaires québécois.

Trois étudiants de l'École de musique de l'UdeS, Claire Cavanagh, Éric Charbonneau et Sophie Cusson, ont été finalistes dans la catégorie Arts, lettres et culture pour leur projet Chroniques étudiantes, un spectacle novateur visant à démystifier la musique de chambre présenté au Théâtre Granada en avril. C'est le plus important projet étudiant que l'École de musique ait jamais connu. Les étudiants ont remporté une bourse de 2000 $.

Un gala empreint de volonté citoyenne

Comme l'a si bien dit l'énergique Gregory Charles, animateur du gala depuis plus de 10 ans : «Ce soir, ce n'est pas qu'une affaire de sous.» Ce furent des messages empreints d'espoir et de volonté qui prirent l'avant-scène, loin devant la remise des bourses. Les discours des différentes personnalités invitées de la soirée appelaient à l'ouverture sur le monde, à l'implication et à l'engagement, et ont réveillé chez plus d'un la foi en l'action citoyenne.

Le discours d'introduction sur le rôle du citoyen prononcé par le président-directeur général de Forces Avenir, François Grégoire, suivait cette même tangente : «Notre succès dépend des autres. Le gala Forces Avenir fut justement une occasion de remercier ces "autres" qui travaillent à faire de notre monde un monde meilleur.»


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