Succès pour la 2e édition de la Journée d’échanges sur l’évaluation des programmes d’études universitaires
Le 2 novembre dernier avait lieu la 2e édition de la Journée d’échanges sur l’évaluation des programmes d’études universitaires. Tenue cette année sur le Campus principal de l’Université de Sherbrooke, cette journée biennale s’inscrit dans la poursuite des liens qui ont été créés lors de la première édition en 2015 à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Cette journée est également complémentaire au colloque international (Colloque qualité du G3). Le G3 est un partenariat entre l’Université de Genève (Suisse), l’Université de Montréal (Canada) et l’Université libre de Bruxelles (Belgique).
L’objectif de cette journée est de réfléchir et de discuter des fondements de l'évaluation des programmes d'études ainsi que des défis concrets que pose sa mise en œuvre dans le contexte universitaire. Les universités souhaitent ainsi alimenter la réflexion et le partage des expériences et des bonnes pratiques.
L'événement organisé conjointement cette année par les universités (Université de Sherbrooke, Université Laval, Université de Montréal, HEC Montréal, Université McGill, siège social de l’Université du Québec), en collaboration avec la Société québécoise d’évaluation de programme a accueilli pas moins de 75 participants.
Professionnelles et professionnels, membres des vice-rectorats aux études et des décanats ou vice-décanats académiques concernés, professeures et professeurs, personnes chargées de cours, membres de comités d’autoévaluation responsables de l’évaluation des programmes d’une douzaine d’universités ainsi que des représentants du Ministère de l’éducation et de l’enseignement et du Bureau de coopération interuniversitaire ont assisté à la quinzaine de conférences présentées par différents spécialistes.
En collaboration avec des collègues des autres universités, Isabelle Moreau et Chantale Tremblay, conseillères pédagogiques en évaluation de programmes de l’Université de Sherbrooke ont travaillé près d’une année avec les autres membres du comité organisateur pour mettre en place cette journée réussie.
Couvrant 3 thèmes (Principes, fondements et finalités, Stratégies, tendances et nouveautés d’ici et d’ailleurs, Ressources au service de l’évaluation de programmes), l’événement a donné l’occasion aux participants de discuter des principes et des tendances qui influencent les pratiques ainsi que les ressources utilisées pour assurer l’opérationnalisation des évaluations de programme.
La conférence d’ouverture par Claude Corbo en lien avec son récent rapport sur la création d’un futur conseil des Universités a suscité beaucoup d’intérêt. Docteur en philosophie, Claude Corbo a fait carrière à l'Université du Québec à Montréal comme professeur et gestionnaire et, de 1986 à 1996 et de 2008 à 2013, à titre de recteur. Monsieur Corbo a eu pour mission en 2013 d'élaborer une proposition de structure et de mandat du futur Conseil national des universités, incluant sa composition.
Une telle rencontre permet aussi de discuter de ce qui se fait ailleurs souligne Chantale Tremblay, co-organisatrice. « Certaines présentations nous ont permis de prendre connaissance de modèles de travail différents et de voir comment nous pourrions les appliquer chez nous. Par exemple, la présentation de Patrick Milot de l’Université d’Ottawa sur l’analyse de cohérence curriculaire et l’évaluation des résultats des apprentissages (learning outcomes) a suscité beaucoup d’intérêt et surtout de curiosité puisque cette pratique est moins courante au Québec. »
Enfin, plus particulièrement de l’Université de Sherbrooke, soulignons la présentation de Julie Desjardins, vice-doyenne à la formation de la Faculté d’éducation qui est venue expliquer en tant que direction facultaire comment, entre autres, il est possible de profiter de l’exercice d’évaluation pour en faire un outil de développement stratégique pour un programme.
Les conseillères pédagogiques au Service de soutien à la formation Isabelle Arseneault, Maryse Beaulieu et Lise Lafrance ont également fait partie de la quinzaine de présentations.
Chaque présentation d’une quinzaine de minutes était suivie d’une période commune de discussions et d’échanges d’une vingtaine de minutes. Le défi de respecter un horaire chargé a été relevé avec brio soulève le comité organisateur. « Nous sommes très fiers d’avoir réussi à arrimer les présentations à l’intérieur des thèmes avec un lien entre chacune. Le programme de la journée était colossal, mais s’est déroulé sans lourdeur », souligne Isabelle Moreau, co-organisatrice.