Avril

Avec le lion, le baobab est un des emblèmes nationaux du Sénégal, pays d’Afrique de l'Ouest qui célèbre sa fête nationale le 4 avril. Cet arbre aux allures mythiques incarne la longévité et la sagesse et se démarque par son tronc gigantesque qui servait autrefois de sépulture aux griots, ces détenteurs de la tradition orale. Il est aussi connu pour les gros fruits charnus comestibles qu’il produit.

Savez-vous comment se nomme la famille d’arbres dont fait partie le baobab? La réponse dans Usito.

Connaissez-vous la cueillette de l’eau de Pâques? Ce rituel, couramment pratiqué au Québec à une certaine époque et encore connu dans certaines régions, consiste à recueillir de l’eau fraîche dans un ruisseau le matin de Pâques, avant le lever du soleil.

On récoltait et conservait l'eau de Pâques pour ses propriétés médicinales ou encore pour ses vertus de rajeunissement. Selon la croyance, en effet, boire de l’eau de Pâques pouvait guérir certains maux ou soulager des douleurs. Cette eau était aussi parfois aspergée pour protéger des maisons des intempéries ou pour bénir des objets. 

L’eau de Pâques est un symbole de renaissance. Comme le rappelle le dictionnaire Usito, cette coutume est associée à la tradition chrétienne. On pratiquait la cueillette dans certaines régions de la France, comme en Normandie, dont sont venues plusieurs familles qui ont peuplé le Québec à l’époque de la Nouvelle-France.

Voyez la description dans Usito.

Le 17 avril 1988, près de 30 000 personnes manifestent dans les rues de Montréal pour la défense de la langue française. Il s’agit d’une des plus grandes mobilisations de ce genre dans l’histoire du Québec. Parmi la foule, on compte de nombreuses personnalités issues des milieux artistique, politique et syndical.

Emprunté au latin ecclésiastique, le verbe manifester est d’abord utilisé dans le sens de « montrer, révéler ». L’utilisation du verbe au sens de « participer à une manifestation politique » est plus récente. Ce sens apparaît au milieu du 19^e siècle, dans un contexte marqué par des luttes sociales importantes.

On trouvera dans l’article manifester du dictionnaire Usito les prépositions les plus fréquemment utilisées lorsque le verbe est utilisé dans ce sens.

Le verbe censurer, dérivé du mot censure, signifie « interdire, en tout ou en partie, une publication ou un spectacle ». Il s’agit d’une forme de contrôle exercée par une autorité dans le but de limiter l’expression et la circulation de certaines idées. L’histoire du verbe nous rappelle que cette autorité a longtemps été l’Église, censurer étant attesté dès le 16^e siècle au sens de « condamner des idées contraires aux dogmes de l’Église ».

Au Québec, le contrôle clérical se pratique dès le milieu du 19^e siècle et perdure jusqu’à l’époque de la Révolution tranquille. À titre d’exemple, le 26 avril 1934, l’Église met à l’Index Les demi-civilisés de Jean-Charles Harvey. Dans ce roman, l’auteur se montre critique à l’endroit du clergé et de son conservatisme. Pour découvrir d’autres exemples de censure attestés dans l’histoire de la littérature québécoise, consultez l’article thématique « La censure au Québec » du dictionnaire Usito.

Précisons que censurer signifie aussi « prononcer un blâme public, une sanction disciplinaire », ce qui rappelle le sens, maintenant vieilli, d’« action de critiquer » du mot censure. Lisez l’article consacré à censurer dans Usito.