Journées des sciences humaines 2018
Marquer la collaboration, provoquer la rencontre
Du 15 au 21 mars prochain aura lieu la 3e édition des Journées des sciences humaines sous le thème de la collaboration et de la rencontre entre disciplines et facultés. Plus de 70 personnes des milieux universitaire et communautaire proposeront des tables rondes, des conférences et d’autres activités lors de ces journées.
De la psychologie au génie, en passant par le travail social, la médecine, le marketing, la littérature, les sciences, l’histoire, l’éthique, la politique, la philosophie, l’art, l’informatique et la psychoéducation, des spécialistes de tous les domaines seront réunis le temps de cinq journées, 20 activités et un spectacle. Une panoplie d’évènements gratuits qui susciteront l’intérêt de tout un chacun!
Pour découvrir toute la programmation : USherbrooke.ca/jsh
Une programmation qui couvre tous les horizons
« Cette année, nous marquons les collaborations et stimulons les débats autour de questions d’actualité en provoquant la rencontre de chercheuses et de chercheurs de l’ensemble de la communauté universitaire, souligne la professeure Anick Lessard, vice-doyenne à l’enseignement et au développement à la Faculté des lettres et sciences humaines. La pluralité des sujets qui seront abordés lors de l’édition 2018 vise à mettre en exergue l’apport essentiel des arts, des lettres et des sciences humaines et sociales aux enjeux qui touchent et toucheront les sociétés d’aujourd’hui et de demain ».
Exemple par excellence de cette collaboration interdisciplinaire, la table ronde « Quand le génie, le droit et la politique parlent de robots… et d’humains » réunira trois spécialistes qui présenteront leurs réflexions à propos des robots, de leur impact et des perceptions qu’ils provoquent. Les robots, de quoi parle-t-on au juste? De quoi avons-nous peur? Qu’espérons-nous? Avec Pre Isabelle Lacroix, Pr François Michaud et Charles-Étienne Lacroix, le 21 mars, à midi.
L’éducation, la philosophie, la politique ainsi que les sciences s’associeront aussi le temps d’une activité sur l’avènement de l’intelligence artificielle. Ils se pencheront sur son apport en enseignement, aujourd’hui comme dans le futur. L’intelligence artificielle transformera-t-elle la manière d’apprendre et d’enseigner? Les membres du corps professoral seront-ils remplacés par la technologie? Avec Pre Anick Lessard, Pr François Claveau, Pr Jean-Herman Guay, Pre Sawsen Lakhal, Pr Froduald Kabanza et Marc Couture, le 21 mars, à 14 h 30.
Les Journées des sciences humaines se veulent aussi un moment de discussion privilégié afin d’aborder des sujets d’actualité qui touchent l’ensemble de la communauté universitaire. La table ronde sur la loi 151 visant à prévenir et combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur (le 15 mars, à midi) ainsi que celle sur la question des faussaires de la recherche (20 mars, à midi), ces tricheurs de la science qui usent de toutes sortes de manigances pour truquer leurs recherches, pousseront à un niveau supérieur les échanges.
Jeu et spectacle
Deux nouveautés s’ajoutent cette année à la programmation. D’abord, le 16 mars, la communauté étudiante est invitée à former des équipes et à rejoindre le Grand jeu des humanités numériques. Chasse au trésor, défis et quiz seront au rendez-vous pour un après-midi des plus mouvementés couronné par la remise de prix d’une valeur totale de 900 $.
Enfin, le comité organisateur des Journées des sciences humaines est fier de présenter gratuitement pour la communauté universitaire l’auteur David Goudreault le 19 mars dans son tout nouveau spectacle solo alliant poésie et humour, monologues drôles ou profonds entrecoupés de slams. En plus de ses textes, il pige également dans le répertoire de Gérald Godin, Marie Uguay, Sol, Hélène Dorion et Zachary Richard. Poète de l’oralité, premier québécois à remporter la Coupe du monde de slam de poésie à Paris, David Goudreault est sans contredit un artiste à découvrir. À noter qu’il est nécessaire de réserver son billet, une adresse courriel USherbrooke est exigée ainsi qu’un matricule étudiant ou un numéro d’employé.