Biographies des conférencières et conférenciers
Sophie Abdela est professeure d’histoire moderne au Département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. Elle est spécialiste de l’histoire carcérale parisienne et s’intéresse aux mouvements émeutiers urbains du Siècle des Lumières.
Titulaire d’un LL.M. en justice pénale internationale et membre de l’ordre des avocats de Madrid, Meritxell a exercé la profession d’avocate de la défense pendant deux ans avant de reprendre sa formation en criminologie. Très intéressée par les approches socio-juridiques, elle est aujourd’hui doctorante en criminologie et chargée de cours en pénologie à l’Université de Montréal.
Philippe Bensimon, docteur en criminologie, expert auprès des tribunaux, a travaillé 27 ans au Service correctionnel du Canada dont 15 années en tant que clinicien en milieu carcéral et 12 comme chercheur principal à la Direction de la recherche à Ottawa. Cumulant à ce jour plus de 1 000 évaluations criminologiques, il a enseigné à l’Université d’Ottawa et à l’Université de Montréal de 1997 à 2017 et est également l’auteur d’une cinquantaine d’articles parus dans diverses revues internationales et d’un neuvième livre.
Emmanuelle Bernheim est professeure titulaire à la Section de droit civil de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche en santé mentale et accès à la justice. Ses recherches portent sur le rôle du droit et de la justice dans la production et la reproduction des inégalités et sur l’accès à la justice des citoyens marginalisés.
Dominique Bernier est professeure au Département de sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle enseigne Perspectives sociojuridiques sur le crime et la punition, Droit pénal, Introduction à l’étude du droit et Droit pénal au Département de sciences juridiques de l’UQAM. Elle est membre de l’Observatoire des profilages et notamment cochercheuse pour le projet Interceptions routières et profilage racial.
Spécialiste du droit pénal, la professeure Boisvert a débuté sa carrière à la Faculté de droit de l’Université de Montréal en 1986. Elle a été doyenne de la Faculté de 2004 à 2008 puis vice-rectrice aux ressources humaines et à la planification à l'Université de Montréal de 2010 à 2015. Elle a publié de nombreux articles sur la responsabilité pénale, notamment en matière de fraude et sur la responsabilité pénale des personnes morales. Elle a été pendant de nombreuses années présidente du comité en droit criminel du Barreau du Québec et elle a présidé le groupe de travail mandaté par le ministre de la Sécurité publique du Québec pour revoir la politique québécoise de gestion des collaborateurs de la justice (Commission Boisvert). En 2013-2014, elle a présidé le groupe d’experts mandaté par le ministre de la Sécurité publique du Canada pour évaluer la performance et revoir les orientations des Équipes intégrées des polices des marchés financiers (EIPMF). Elle est, depuis sa création en 1996, éditrice de la Revue canadienne de droit pénal. Mme Boisvert est membre du Comité de surveillance de l’Unité Permanente Anti-Corruption (UPAC).
Avocate en droit carcéral depuis plus de vingt ans, Me Bordelais a principalement une clientèle d’hommes incarcérés dans les pénitenciers fédéraux qu’elle accompagne dans leur cheminement vers la réhabilitation et le retour en communauté.
Bachelière en droit (UQAM) et diplômée de l’École du Barreau, Florence Amélie Brosseau est présentement candidate à la maîtrise en droit avec thèse à l’Université d’Ottawa. Portant un intérêt marqué pour le droit psychiatrique et le droit pénal, elle a notamment complété un stage à la Commission d’examen québécoise et participe à divers projets de recherche s’inscrivant dans le champ de la justice-santé mentale.
Vicki Chartrand is a Mama and Full Professor in the Sociology Department at Bishop’s University, Québec, the traditional territory of the Abenaki people. She is also Adjunct Professor at the University of Ottawa, Criminology Department and founder and director of the Centre for Justice Exchange – a research centre for collaborative community justices.
Marilyn Coupienne est avocate et doctorante en droit à l’Université d’Ottawa. Elle a pratiqué devant la Cour du Québec, Chambre de la jeunesse et Chambre criminelle et pénale. Sa thèse a pour but d’étudier l’étiquetage des familles défavorisées et marginalisées dans le système de la protection de la jeunesse.
Amélie Couvrette est professeure au département de psychoéducation et de psychologie de l’Université du Québec en Outaouais. Elle est chercheuse régulière au Centre international de criminologie comparée (CICC). Ses intérêts de recherche portent sur les problématiques des femmes marginalisées, judiciarisées ou incarcérées, sur les prisons et les pratiques correctionnelles sensibles au genre et sur la réinsertion sociale.
Lili Dao est professeure adjointe à la Section de droit civil de la Faculté de droit de l'Université d’Ottawa. Ses intérêts de recherche portent sur le droit pénal, les questions migratoires et les intersections entre le droit et les relations raciales.
Jean-Denis David est étudiant au doctorat en sociologie à l’Université McGill. Il est titulaire d’un BA (Hons) de sciences sociales en criminologie et d’une maîtrise en criminologie de l’Université d’Ottawa. Ses intérêts de recherche portent notamment sur les relations entre la police et les personnes citoyennes et la criminologie rurale.
Jay De Santi is a doctoral student at Osgoode Hall Law School of York University. They use comparative, social science, and transdisciplinary research methods to examine the rights of people in extradition and criminal law systems.
Julie Desrosiers est professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval, où elle enseigne le droit pénal et le droit criminel. Titulaire d’un doctorat en droit de l’Université McGill (avec mention d’honneur), elle est membre régulière du Centre de recherches appliquées et interdisciplinaires sur les violences intimes, familiales et structurelles (RAIV). Elle a agi à titre de commissaire à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (2009-2015), d’administratrice de la Ligue des droits et libertés – section Québec (2015-2019) et de coprésidente du comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agression sexuelle et de violence conjugale (2019-2020). Elle cosigne avec le professeur Hugues Parent le troisième tome du Traité de droit criminel, intitulé «La peine» (Thémis, 2012, 2e éd. 2016, 3e éd. 2020).
Véronique Fortin est professeure à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke depuis 2015. Elle s’intéresse aux différents modes de contrôle des populations marginalisées. Ses recherches portent notamment sur la judiciarisation de l’itinérance, la gouvernance pénale, le contrôle de l’espace public, le concept de décriminalisation et les mesures punitives à l’aide sociale. Elle privilégie une approche empirique, le plus souvent ethnographique, pour ses recherches.
Ugo Gilbert Tremblay (LL. D., Ph. D.) est professeur adjoint à la Faculté de droit de l’Université de Montréal depuis 2023. Il se passionne pour tout ce qui touche de près ou de loin au droit pénal, avec un intérêt marqué pour les questions relatives aux fondements de l’imputabilité, au neurodroit et à la criminalisation des discours de haine.
Adelina Iftene teaches criminal law, evidence, sentencing, and imprisonment and prison policy. Her major research work explores issues related to prison health and access to justice for prisoners, as well as evidentiary issues arising out of undercover investigations. Her manuscript “Punished for Aging: Vulnerabilities, Rights, and Access to Justice in Canadian Penitentiaries,” was published by University of Toronto Press in 2019. Adelina is also a co-author of the Annual Review of Criminal Law (Thomson Reuters).
Louis-Philippe est chercheur en droit et politiques d’immigration et il s’intéresse aux politiques de contrôle des frontières ainsi qu’à leur mise en œuvre. Dans sa thèse, récemment soutenue, il explore les pratiques de l’Agence des services frontaliers du Canada en matière de détention des personnes non citoyennes. Il a aussi contribué à d’autres recherches portant sur les arrivées au chemin Roxham de même que sur des questions d’accès au droit et à la justice.
Brendyn Johnson est doctorant en criminologie à l’Université de Montréal. Il a complété sa maîtrise et son baccalauréat en criminologie à l’Université d’Ottawa. Il s’intéresse au fonctionnement des tribunaux criminels, à la politique criminelle et à la détermination de la peine.
Mugambi Jouet est professeur à la University of Southern California (USC) Gould School of Law. Sa recherche porte sur la justice pénale et le droit comparé dans une optique pluridisciplinaire et historique. Avant de rejoindre USC, il a enseigné à Stanford puis à McGill après l’obtention de son doctorat à la Sorbonne. Avocat au barreau de New York, il a auparavant défendu de nombreux accusés à Manhattan et dans le Bronx en tant que public defender.
Sylvain Lafleur est coordonnateur scientifique au Centre de recherche en droit public (CRDP). Il est titulaire d’un doctorat du département de communication (UdeM) où il a effectué une recherche supervisée par Brian Massumi portant sur la gestion policière des manifestations altermondialistes et assembléistes. Il est l’auteur de Foucault à Montréal. Réflexions pour une criminologie critique (Éd. Dorion, 2021)et de Foucault’s Functional Justice and its Relationship to Legislators and Popular Illegalism (Foucault Studies, 2018). Il est collaborateur aux Éditions de le rue Dorion.
Chloé Leclerc est professeure titulaire à l’école de criminologie de l’Université de Montréal et directrice du centre international de criminologie comparée (CICC). Ses derniers projets portaient sur les négociations entourant le plaidoyer de culpabilité, l’accès et les coûts financiers et humains de la justice ainsi que la possibilité d’un virage punitif des tribunaux. Elle travaille actuellement sur le développement d’une approche sensible au genre en prison et sur les impacts de la prise en charge correctionnelle sur la situation de précarité des femmes judiciarisées.
Sandra Lehalle est professeure agrégée au département de criminologie de l’Université d’Ottawa. Elle travaille sur les politiques et pratiques de privation de liberté sous l'angle de ceux qui les subissent, particulièrement les personnes détenues et leurs proches.
Me Khalid M’Seffar, est avocat criminaliste au Bureau d’aide juridique de St-Jérôme. Il est doctorant au Département des sciences juridiques (UQÀM) où il complète sa thèse : Dangerous Offenders : The Normalisation of States of Exception in Canadian Criminal Law and the (Post) Colonial Reality of Canadian Exceptionalism.
Marie Manikis is an Associate Professor and William Dawson Scholar at the Faculty of Law of McGill University. She holds a doctorate from the University of Oxford and researches in the areas of criminal law and criminal justice from interdisciplinary and comparative perspectives.
Alexis Marcoux Rouleau est une personne blanche, trans, queer et handicapée basée sur le Nitaskinan, territoire Atikamekw Nehirowisiw volé et occupé. En tant que personne doctorante en criminologie à l’Université de Montréal, Alexis étudie le contrôle social et pénal de populations marginalisées comme les femmes, les personnes trans, les personnes autochtones, les jeunes et les victimes d'actes criminels. Sa thèse examine les occupations en prisons pour femmes, conceptualisées comme loisirs.
Me Mélanie Martel est avocate en droit carcéral depuis 2013 chez Martel Savard & Associés, elle est détentrice d’un certificat en dépendances et est actuellement à la maitrise en santé mentale. Me Martel est coauteure du livre Droit Carcéral et gestion des peines et elle est également détentrice de plusieurs prix et distinctions pour ses réalisations professionnelles pour l’avancement du droit.
Audrey Matheson is a third-year law student at McGill University’s Faculty of Law. Audrey holds an Honours Bachelor of Social Science in Criminology from the University of Ottawa, where she developed a keen research interest in criminal law and prisoners’ rights.
Me Alexandra Paquette pratique le droit carcéral en accompagnant ses clients dans le processus de plainte en matière de discrimination, de désaffiliation à un groupe menaçant la sécurité ou dans leur processus d’affirmation de genre. Me Paquette est actuellement présidente du Jeune Barreau de Montréal.
Larissa Parker is a recent graduate of the BCL/JD program at the McGill Faculty of Law, where she was awarded several prizes in human rights law and administrative law topics. She is called to the bar in Ontario and currently completing clerkships at the Federal Court and the Federal Court of Appeal.
Marie-Andrée Plante est co-coordonnatrice du Groupe de recherche sur les humanités juridique et candidate au doctorat en droit à l’Université McGill et chargée de cours à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke. Elle est titulaire d’un double diplôme en droit civil et en common law de l’Université McGill, d’une maîtrise de l’Université d’Oxford ainsi que d’une maîtrise cohabilitée par l’École normale supérieure de Paris, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et l’Université Paris Nanterre. De 2016 à 2017, elle a occupé les fonctions de directrice adjointe du Centre Paul-André Crépeau de droit privé et comparé. Ses intérêts de recherche comprennent la théorie du droit et l’histoire des idées, l’épistémologie et la méthodologie juridiques, le droit constitutionnel, les théories féministes du droit, les violences conjugales et sexuelles, le droit animalier et l’éducation juridique. Elle a récemment coédité un livre sur l’enseignement du droit intitulé Repenser les paradigmes : approches transsystémiques du droit (Yvon Blais, 2018).
Jennifer Quaid est professeure agrégée et vice-doyenne à la recherche à la Section de droit civil. Elle est une experte reconnue du droit pénal des entreprises, la gestion responsable et les pratiques commerciales éthiques. Ses activités savantes et ses interventions publiques s’inscrivent dans la poursuite d’un programme de recherche axé sur l’étude de la perpétration d’infractions criminelles et réglementaires par des entreprises dans le cours normal de leurs activités commerciales (tels la corruption, la fraude et le défaut de protéger la sécurité des travailleurs et l’environnement), et ce, dans le but d’élaborer des mesures juridiques et politiques favorisant une saine gestion des risques et l’adoption de pratiques d’affaires éthiques. Membre du Barreau du Québec, de l’Ontario et de l’État de New York, la professeure Quaid a exercé la profession d’avocate pendant de nombreuses années, d’abord au ministère de la Justice fédéral et ensuite en pratique privée au sein d’un cabinet new-yorkais. Elle a été auxiliaire juridique auprès de l’honorable Frank Iacobucci à la Cour suprême du Canada.
Marianne Quirouette est sociologue et professeure adjointe à l’École de criminologie de l’Université de Montréal. Ses projets de recherche et son enseignement examinent les questions relatives à l’accès à la justice et au contrôle et à la punition des personnes marginalisées.
Marie-Pierre Robert est professeure à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke depuis 2007. Spécialisée en droit pénal, elle est cofondatrice et codirectrice de la Maîtrise en pratique du droit criminel et pénal, un programme unique au Québec. Elle a été vice-doyenne à l’enseignement de 2015-2019. Une partie importante de ses travaux de recherche porte sur les liens entre le droit pénal, les femmes, ainsi que la diversité culturelle et religieuse. Ainsi, elle s’intéresse à des questions comme les crimes d’honneur, la criminalisation de la polygamie et le port du voile intégral. Elle est membre régulière du Centre de recherche Société, Droit et Religions de l'Université de Sherbrooke (SoDRUS), centre qu’elle a codirigé de 2012-2015. Elle a été chercheuse et professeure invitée à l’Institut des sciences criminelles et de la justice de l’Université de Bordeaux.
Simon Roy est professeur titulaire et vice-doyen aux études de premier cycle et à l'innovation à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke. Il a codirigé avec Marie-Pierre Robert deux ouvrages du JurisClasseur Québec – Collection Droit pénal, soit Preuve et procédure pénales et Droit pénal général. Il est régulièrement invité par les médias à commenter différents aspects d'actualité en droit pénal. Il est membre du comité sur la formation continue du Barreau de St-François, depuis 2007 et membre-chercheur de la Chaire de recherche CIBC en intégrité financière (axe légal).
Marie-Eve Sylvestre est doyenne et professeure titulaire à la Faculté de droit, Section de droit civil de l'Université d'Ottawa. Elle a été professeure invitée à l'Université Paris X-Nanterre en 2010, directrice des études supérieures en droit de juin 2010 à juin 2012 et vice-doyenne à la recherche et aux communications de 2014 à 2017. Ses travaux de recherche portent sur la judiciarisation et la pénalisation des conflits sociaux et de la pauvreté et le contrôle des espaces publics et touchent notamment aux questions suivantes : itinérance, travail du sexe, l'usage d'alcool et de drogues, santé mentale et dissidence politique. Elle s'intéresse aussi aux mesures de rechange à la judiciarisation, notamment en contexte autochtone. Elle est l'auteure de nombreux articles et chapitres de livres en droit, criminologie et géographie. Son livre Red Zones: Criminal Law and the Territorial Governance of Marginalized People, corédigé avec Nicholas Blomley et Céline Bellot, a été publié par Cambridge University Press.
Marion Vacheret est professeure à l'École de criminologie de l'Université de Montréal depuis 2001. Spécialiste de la prison, du système judiciaire et des politiques pénales, ses travaux de recherche, ses enseignements et ses publications portent plus particulièrement sur la prise en charge correctionnelle des personnes judiciarisées, tant dans la communauté que dans les institutions fermées. Dans ce cadre, elle se questionne notamment sur le vécu des justiciables et sur les pratiques professionnelles des intervenants.
Avant de rejoindre l'Université de Manchester, Marion a travaillé comme avocate dans des cabinets privés, comme juriste dans une équipe de défense devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda, et comme juge pour le HCR au sein de la Cour d'appel française en matière d'asile. Marion a obtenu une maîtrise et un doctorat à l'Université d'Oxford. Elle est également titulaire d'un diplôme de droit conjoint des universités de La Sorbonne et du King's College de Londres, ainsi que d'un LL.M. de l'université de Georgetown (États-Unis). Les recherches de Marion portent sur la sociologie de la punition, le droit pénal et les droits de l'homme. Son livre, Normalising Punishment: the case of life without parole in California, a été publié par Oxford University Press en 2021. Il explore les liens entre la perpétuité sans libération conditionnelle (LWOP) et les efforts visant à supprimer la peine capitale. Le livre s'appuie sur une base de données unique de plus de 300 lettres écrites par des prisonniers purgeant une peine d'emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle en Californie. Marion continue de s'intéresser aux sujets liés à l'emprisonnement à vie et à la politique de la punition en général. Ses autres recherches portent sur le vieillissement, le genre et les études migratoires.
Joao Velloso est professeur à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Il enseigne le droit des peines, la criminologie appliquée au droit, et la méthodologie de la recherche. Ses recherches portent sur la judiciarisation des problèmes sociaux à partir de différents régimes juridiques, notamment des régimes administratifs, avec un accent particulier sur la pénalisation des manifestants et des immigrants, la réglementation du cannabis, et l’accès à la justice en détention.
Titulaire d’une maîtrise en droit et société avec concentration en études féministes de l’UQAM. Dans le cadre de ses recherches, elle s’est intéressée aux études carcérales féministes et aux liens entre alternatives au système pénal, théories du care et art communautaire. Elle travaille désormais comme intervenante psycho-sociale dans une maison d’hébergement pour femmes.
Avocate en droit carcéral, pratiquant auprès des femmes incarcérées depuis 1994, Me Gabriela Vragovic s’est jointe à la Société Elizabeth Fry du Québec en 2022. Elle est aussi membre de l’AAADCQ (Association des avocats et avocates en droit carcéral du Québec) depuis 1994.
Cyndy Wylde est une Anicinapek8e et Atikamekw de la communauté de Pikogan en Abitibi. Avec plus de 25 ans d'expérience professionnelle dans les Initiatives autochtones au Service correctionnel du Canada, elle a développé une expertise approfondie sur les enjeux liés à la surreprésentation carcérale des Autochtones. Elle a d’ailleurs été membre de l'équipe de recherche de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec : écoute, réconciliation et progrès (CERP) à titre d’experte pour le service public des Services correctionnels du Québec. Actuellement professeure à l’Université d’Ottawa à l’École de travail social, elle poursuit ses recherches sur les questions touchant les peuples autochtones, notamment en regard de leur surreprésentation carcérale au pays et dans la province de Québec.
Détentrice d’un baccalauréat en communication et d’une maîtrise en administration des affaires (HEC), Aleksandra Zajko œuvre à la Société Elizabeth Fry du Québec depuis 2006 et y occupe actuellement un poste de directrice générale adjointe. Aleksandra est une mère et une féministe engagée envers les causes touchant notamment à la justice sociale et la défense des droits des personnes vulnérabilisées et marginalisées.