Anne Hébert et la Bible. La suite...
Antoine Sirois
Anne Hébert considère la Bible comme un « récit extraordinaire ». C'était peut-être, dit-elle, « l'œuvre qui [l]a marqu[ait] le plus ». Un relevé systématique des allusions et intertextes bibliques dans les romans et les nouvelles d’Anne Hébert permet de conclure que, dans ces genres, le livre est sa principale inspiration. L’intertextualité prend des formes très variées, qu'il ne faut pas confondre avec les textes liturgiques. Les recours sont libres, souvent intégrés dans un discours profane, féminisés, inversés, agglutinés. Les échos sont nombreux et variés. L'étude permet de constater que certains livres sont privilégiés, en particulier la Genèse.