Le métaféminisme dans Le Premier Jardin d’Anne Hébert
Anne Fonteneau
Depuis la fin des années 1970 a émergé au Québec une nouvelle génération d’écrivaines qui prend ses distances d’avec l’écriture féministe radicale de cette décennie sans pour autant se soumettre à l’écriture traditionnelle masculine. Anne Hébert, par l’intermédiaire de certaines œuvres, dont Le Premier Jardin (1988), participe à ce renouveau littéraire. L’émergence de nouveaux thèmes, de nouvelles structures, l’intégration des acquis sociaux obtenus par les aînées féministes, telles sont certaines des caractéristiques de cette nouvelle prose de fiction au féminin, qui vit à la fois en rupture et en continuité avec les œuvres précédentes.