Traduire la voix d'une autrice : hybridité générique et subjectivité dans Two Trees Make a Forest de Jessica J. Lee
Yves Favreau
Cet article porte sur l'intérêt, du point de vue de la traduction, de l'hybridation du récit et de l'essai dans Two Trees Make a Forest de l'autrice canadienne d'origine taiwanaise et galloise Jessica J. Lee. Récit d'une quête identitaire qui mène l'autrice à Taiwan, le livre traite aussi de la colonisation de l'île, de son histoire géologique, de ses montagnes, de ses écosystèmes. L'article cherche à démontrer que c'est par l'analyse des faits énonciatifs qui ancrent la voix de l'autrice dans la subjectivité qu'il est possible de préserver la cohérence de l'oeuvre dans la traduction et, en définitive, de limiter la superposition de la voix du traducteur à celle de l'autrice.